La pandémie du Coronavirus affecte les économies du monde entier. Au Gabon, c’est le projet de réhabilitation du Transgabonais qui a pris un coup. Ceci, d’autant plus que la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale (BM), aurait dû approuver, le 31 mars, un prêt de 34 millions d’euros (plus de 22 milliards de francs CFA) au bénéfice de ce chemin de fer reliant Libreville à Franceville et Moanda.

La pandémie du coronavirus (Covid-19), qui affecte les économies du monde entier, a agit sur l’agenda de la SFI concernant la validation des fonds pour la réhabilitation du Transgabonais. © D.R.

 

Inlassablement, le Covid-19 qui affecte les économies du monde entier interfère sur les agendas des projets arrêtés, il y a des mois. Selon La Lettre du continent de ce 1er avril, le Transgabonais serait une victime collatérale de cette maladie. Ce confidentiel indique que le 31 mars, le déclenchement de la pandémie a bousculé l’agenda de la Société financière internationale, filiale de la Banque mondiale, qui aurait dû approuver un prêt de 34 millions d’euros (plus de 22 milliards de francs CFA) au bénéfice de ce chemin de fer opéré par Eramet, via sa filiale Setrag.

Ce prêt devait s’accompagner de la syndication par la SFI d’un second prêt de 22,5 millions d’euros (14,75 milliards de francs CFA) auprès des banques privées, et d’un troisième prêt de 44,7 millions d’euros (29, 32 milliards de francs CFA) émanant de Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AFD). Ce qui représente un total de 101,2 millions d’euros (66,3 milliards de francs CFA) pour réhabiliter le chemin de fer entre Franceville et Owendo, afin de permettre le passage de 16 trains par jour. Notre source ajoute que la SFI a déjà prêté 82 millions d’euros (53,7 milliards de francs CFA) à la Setrag en 2017 pour la réhabilitation du tronçon Moanda-Franceville.

 
GR
 

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