Créée en 2003, et après une pause dictée par la pandémie de covid-19, l’Association des anciens étudiants de l’Institut national des sciences de gestion (INSG) relance ses activités. Le 20 avril, un bureau transitoire a été installé pour une durée d’un an. Fait président d’honneur, le ministre de l’Enseignement supérieur appelle, au-delà de la restauration de ce réseau, à la reconstruction perpétuelle de la notoriété de l’INSG.

Le Pr Hervé Ndoume Essigone installant Nina Makandja. © GabonReview

 

Après près de 7 ans au poste de président de l’Association des anciens étudiants de l’Institut national des sciences de gestion (INSG), Wilteyre Boutoumbi Lekoubou a rendu le tablier, le 20 avril, lors de l’Assemblée générale extraordinaire de ladite association. «J’ai été élu à ce poste en décembre 2016. Le temps a passé, la crise Covid est passée par là, nous a un peu démobilisé et il était question aujourd’hui qu’on mette en place un bureau de transition pour la restauration des institutions de notre association», a-t-il déclaré. «Ce n’était pas toujours évident», a-t-il commenté, se disant satisfait de sa gouvernance

Pr Hervé Ndoume Essigone, entouré du président sortant de la directrice de l’INSG ; Nina Makandja installant le secrétaire général de l’association, et un instantané de l’AGE. © GabonReview

Son bureau a, entre autres, institué «le dîner annuel des anciens» qui permet aux jeunes générations de rencontrer les plus anciens. «L’INSG a été créé en 1973. Les premiers diplômés datent de 1976. C’est plusieurs générations d’anciens étudiants qu’il faut fédérer autour d’un idéal commun : celui de nous entraider et de soutenir notre école en tant qu’alumni de l’INSG», a-t-il fait savoir. Un idéal partagé par le ministre de l’Enseignement supérieur. Membre fondateur de cette association créée en 2003, il a ce 20 avril était fait président d’honneur. «Je voudrai me féliciter de la redynamisation de notre association», a déclaré le Pr Hervé Ndoume Essigone, demandant aux sociétaires de l’association de reconstruire la notoriété de l’INSG.

Redonner vie à l’INSG

«La notoriété que nous lui avons donné en 1990 ne suffit peut-être plus à ouvrir les perspectives aux nouveaux diplômés», a-t-il dit s’adressant tout aussi aux étudiants. «L’association de l’INSG est également touchée par le 30 août, puisqu’elle entre dans une période de transition. Nous entrevoyons là de bonnes choses et comme toute bonne transition, elle ne doit pas être longue», a-t-il déclaré avant d’installer Nina Makandja, la présidente du bureau de transition. «Je suis élu présidente de la transition pour pouvoir restaurer notre association, notre réseau d’anciens élèves», a-t-elle déclaré.

«Ma première tâche sera de restaurer les textes juridiques qui encadrent la vie associative et spécifiquement celle de l’INSG qui regorge en son sein plusieurs professionnels. Ensuite, préparer les élections dans un délai de 12 mois, en passant par l’organisation du cinquantenaire de ce bel établissement», a-t-elle fait savoir. La directrice générale de l’INSG qui a mis à disposition un local pour servir de bureau à cette association, compte d’ailleurs sur ladite association pour redonner à l’INSG «ses lettres de noblesse». «Votre appui dans les activités de l’établissement, et cette interaction, permettra de redonner vie à notre établissement», a-t-elle déclaré.

 
GR
 

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