À travers un communiqué daté du 7 juin, le ministre de la Justice, Paul-Marie Gondjout a démenti la tenue d’une rencontre secrète, au Palais du Bord de mer, entre le président de la Transition et des membres de la famille Bongo. Plutôt proche sinon familier des Bongo Ondimba, le journal Jeune Afrique, livrant des informations exclusives largement reprises par la presse gabonaise, affirmait que ladite rencontre avait eu lieu en mi-mai.

Selon Paul-Marie Gondjout, aucune rencontre secrète n’a eu lieu au Palais du Bord de mer entre le général président et les Bongo. © GabonReview

 

Un peu comme avec l’affaire, en janvier dernier, du transfert de Sylvia et Noureddin Bongo vers un lieu tenu secret, le gouvernement gabonais a apporté un démenti à l’article du journal Jeune Afrique évoquant la tenue d’une rencontre secrète entre le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, et des membres de la famille Bongo au palais présidentiel, au milieu du mois de mai. Dans son démenti, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, rappelle que Sylvia et Noureddin Bongo, comme quelques autres, sont en détention préventive dans le cadre de l’opération dignité.

Mais aussi, que la communication des détenus avec des personnes extérieures autres que des magistrats a exclusivement lieu à la prison centrale de Libreville, conformément aux dispositions du Code de procédure pénale et du Règlement intérieur des établissements pénitentiaires. «Toutes les informations qui tendraient à faire croire à des entretiens avec des détenus hors de ce cadre légal sont totalement infondées», indique le communiqué de Paul-Marie Gondjout qui précise qu’elles «pourraient exposer les auteurs à des poursuites judiciaires pour propagation de fausses nouvelles».

Le membre du gouvernement marque sa désapprobation face à ce qu’il qualifie d’«allégations mensongères» et accuse les médias étrangers d’être devenus «pour des raisons mercantiles,  coutumiers, de telles allégations (qui) sont de nature à jeter le discrédit sur l’institution judiciaire et la Transition». Voulant rassurer l’opinion nationale et internationale, le ministre de la Justice affirme que l’instruction des procédures judicaires à l’encontre des mis en cause se poursuit et ira à son terme dans le respect des dispositions des textes en vigueur.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. FINE BOUCHE dit :

    Après la fête, tout pour la fête, rien que la fête, quelque chose a mué.Dans une démocratie, il est bon de faire la différence entre la liberté d’expression, les intoxs/fakes news et les crimes et délits.

    Maintenant tout est crime, contre qui ?

  2. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Hmmmm, qui croire ?. Amen.

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