Le gouvernement gabonais, le Réseau africain des professionnels du tourisme (RAPT) et Tourisme sans frontières (TSF) ont accueilli la première édition des Rencontres africaines du tourisme durable (RATD). Le meeting a rassemblé des experts, des organisations et des entreprises de premier plan pour échanger les meilleures pratiques et points de vue en matière de dimensions environnementale, sociale et économique de la durabilité dans les destinations africaines.

Les participants venus nombreux aux rencontres africaines du tourisme durable, à Libreville. © RATD

 

Les rideaux de la première édition des Rencontres africaines du tourisme durable (RATD) sont tombés le 7 mai, à Libreville. Après plus de vingt-quatre heures d’échanges autour des tendances devant dessiner les prochaines années et façonner non seulement la pratique du tourisme durable en Afrique, mais aussi l’offre de services touristiques par les professionnels du secteur, les organisateurs se sont accordés sur les bienfaits de ces rencontres en Afrique.

«Nous réitérons les félicitations du gouvernement gabonais à l’endroit du RAPT et de son partenaire Tourisme sans frontières pour l’organisation à Libreville des premières rencontres africaines du tourisme durable. Cette initiative a constitué un acte fort de soutien à la politique du président de la République, Ali Bongo Ondimba, en matière de préservation des écosystèmes et du développement de l’écotourisme. C’est avec un réel plaisir et beaucoup de fierté que le Gabon a abrité ces assises», a témoigné le directeur général de l’Agence gabonaise de développement et la promotion du tourisme et de l’hôtellerie, Christian Mbina, en lieu et place du ministre du Tourisme empêché, non sans souhaiter la pérennité de cet évènement au regard de l’enthousiasme, l’intérêt et l’engouement suscité par ces rencontres.

Pour le président du RAPD, Kouadio Marcel Gougou, l’Afrique du tourisme durable s’est réveillée au Gabon. «L’Afrique s’est réveillée, parce quand nous nous réveillons sur notre continent, nous apportons des innovations en Afrique. Quand nous nous réveillons, les choses changent, en Afrique. Quand nous nous réveillons le dynamisme s’accompagne en Afrique. Quand nous nous réveillons, c’est la jeunesse qui accompagne et apporte le changement», a-t-il proclamé.

Placées sous le thème «outil et développement local et durable en Afrique», les discussions ont mis en relief l’interdépendance existante entre le tourisme et les ressources naturelles et culturelles, ainsi que les possibles bénéfices mutuels pouvant être retirés. En effet, si la notion de tourisme durable n’est pas nouvelle (les origines remonteraient à 1995 lors de la Conférence mondiale du tourisme durable qui s’est tenue à Lanzarote), elle peut se définir comme « une activité touristique qui respecte et préserve à long terme les ressources naturelles, culturelles et sociales et contribue de manière positive et équitable au développement économique et à l’épanouissement des individus qui vivent, travaillent ou séjournent sur ces espaces ».

Conscient de ce que « la durabilité est une aspiration collective du continent africain», les professionnels de l’écosystème touristique local et international réunis à Libreville du 5 au 6 mai 2023, ont produit la déclaration de Libreville, pour la pratique et le développement d’un Tourisme durable.

 
GR
 

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