L’association organisatrice du concours Miss Gabon a lancé la première édition du programme «Education pour tous» par la remise de kits scolaires et la livraison de bâtiments réhabilités.

Malika Bongo, le 5 octobre 2015 à l’école publique d’Angondjé. © Gabonreview

Malika Bongo, le 5 octobre 2015 à l’école publique d’Angondjé. © Gabonreview

 

Profitant de la rentrée scolaire, Défis de femmes a procédé, les 5 et 6 octobre courant, au lancement de la première édition du programme baptisé «Education pour tous». L’initiative a consisté à la livraison des bâtiments réhabilités dans les écoles publiques du Cap Estérias et de Malibé 2 dans le 1er arrondissement d’Akanda et à la remise de kits scolaires aux élèves de six écoles différentes, notamment ceux des écoles publiques d’Angondjé, Malibé 1 et 2, Cap Santa Clara, Cap Estérias et Baraka dans le 4è arrondissement de Libreville.

Des élèves à Malibé 1, Défis de femmes, ses partenaires… et une vue des bâtiments réhabilités. © Gabonreview

Des élèves à Malibé 1, Défis de femmes, ses partenaires… et une vue des bâtiments réhabilités. © Gabonreview

Ces initiatives visent, dans un premier temps, à soulager les parents d’élèves des charges liées à l’achat de fournitures scolaires, alors que certains, vivant loin de la capitale, bénéficient de peu ou pas de revenus pour assumer cette responsabilité. Selon la présidente de Défis de femmes, qu’accompagnaient ses partenaires, notamment Tullow oil Gabon et Mezui BTP, l’autre objectif était de soutenir l’Etat dans ses efforts dans le domaine de l’éducation.

Si la réhabilitation des bâtiments a consisté, entre autres, au rafraîchissement de la peinture, la construction de sanitaires, la réfection des plafonds et l’assainissement des lieux, le don en kits scolaires ciblait principalement les 1000 élèves répertoriés, dont l’âge varie de 5 à 10 ans. Pour Défis de femmes, la première édition du programme «Education pour tous» témoigne d’une volonté de «participer à l’effort de solidarité nationale», tout en œuvrant à «améliorer le cadre d’apprentissage des jeunes Gabonais, en donnant la chance aux élèves issus des familles défavorisées d’être scolarisés».

Au cours de leur tournée dans les six établissements scolaires, l’association et ses partenaires ont été au contact des réalités vécues par les responsables d’écoles. Si pour certains, la question du taux d’échec relativement élevé est préoccupante, pour d’autres l’absence de matériel est la principale difficulté rencontrée par les établissements. De l’école publique du village Iwosso à celle d’Angondjé, les directeurs ont dit souffrir d’une sorte d’abandon : que ce soit pour l’approvisionnement en craies, en livres ou en photocopieurs, ils n’ont pas hésité à en appeler à la solidarité et au soutien aux élèves inscrits chez eux. «(Cette) initiative (…) devrait faire office d’exemple pour d’autres ONG ou entreprises de la place, pour venir en aide à certains de nos établissements qui font face à de nombreuses difficultés», a confié la directrice de l’Ecole publique d’Angondjé, faisant remarquer que son école manque de sanitaires depuis plusieurs mois. Comme quoi, les principaux besoins des établissements n’ont pas toujours été pris en compte… Espérons que cela n’augure pas de tensions à venir, comme chaque année.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. ETOUGHE dit :

    En plus d’être devenu des bedoins (dixit JFNE), les gabonais sont aussi transformés en mendiants, alors ces soi-disant dons font partie des obligations régaliennes d’1 État responsable de s’occuper de ses populations.

  2. eleyson Ymas dit :

    Bonsoir

    Nous sommes un organisme canadien oevrant au congo RDC dans le cadre de la mise en place de l’enseignement en ligne dans les universités congolaise
    A ce titre, je voudrais en collaboration avec votre organisme, pouvoir faire bénéficier aux étudiants Gabonais notre expertise dans ce sens

    Dans l’attente de vos nouvelles
    Recevez, mes salutations

    Eleyson Ymas
    General Manager NTICS project
    (243)826057027

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