Dans une déclaration le 31 août, les parents d’élèves réunis au sein du Conseil national de parents d’élèves (CNPE) du Gabon ont alerté l’opinion, sur la multiplication des frais additionnels initiée par les chefs d’établissement, provoquant stress et angoisse chez les parents d’élève. Le mouvement invite le gouvernement à supprimer ces frais, conformément aux textes en vigueur.

Donatien Boulingui (au centre) le 31 août. © Gabonactu

 

Le Conseil national des parents d’élèves (CNPE) du Gabon s’est exprimé le 31 août à Libreville sur la rentrée des classes imminente. Entre crise sanitaire aux impacts socioéconomiques conséquents et frais de scolarité devenus insupportables pour certaines familles, le CNPE invite le gouvernement à faire respecter les textes de loi qui régissent le système éducatif au Gabon, notamment les dispositions relatives à la gratuité des frais d’écolage.

«Tout enfant a droit à la gratuité des inscriptions dans les établissements publics d’enseignement», a déclaré Donatien Boulingui, le président du CNPE, citant l’article 51 de la la loi portant Code de l’enfant au Gabon. Il est difficile pour la plupart des familles «de supporter les charges liées à la scolarité de leurs progénitures», a dit Donatien Boulingui. Il estime que le renouvellement des uniformes, la vente des tenues d’éducation physique et sportive (EPS) imposées aux élèves s dans toutes les classes ; la vente des fascicules dans les établissements sans autorisation préalable de l’Inspection générale de service et de l’Institut pédagogique national ; le paiement par les élèves des photocopies de bulletins de notes, les cartes scolaires et les carnets de liaison, alourdissent le panier de la ménagère déjà grevé. Par ailleurs, «dans les établissements privés, les frais d’écolage ne sont pas harmonisés», a alerté le président du CNPE.

Selon lui, cet état de fait est contraire à la décision n°00038 fixant le plafond du montant des frais et droits perçus par les établissements privés d’enseignement sous-tutelle du ministère de l’Education nationale. Soulignant que certains établissements ne répondent pas aux normes, le mouvement interpelle l’ensemble des acteurs impliqués dans le système éducatif, afin d’alléger pour cette année scolaire 2021-2022 les charges des parents d’élève. En clair, le CNPE réclame la gratuité des frais d’inscription dans les établissements publics ; l’interdiction de la vente dans les établissements des uniformes scolaires, tenues d’EPS, fascicules ; l’interdiction du paiement par les élèves des photocopies des bulletins de notes, de cartes scolaires et carnets de liaison.

 
GR
 

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