La Fédération nationale des parents d’élèves du Gabon (Fenapeg), antenne de Port-Gentil, a organisé une rencontre avec les syndicats de l’Éducation national sur les mobiles de la grève qui paralyse l’école gabonaise depuis plus d’un trimestre. L’objectif était de chercher des pistes de solutions favorables à la reprise des cours.

Photo de famille des parties prenantes à la réunion de la Fenapeg. © Gabonreview

 

La Fédération nationale des parents d’élèves du Gabon (Fenapeg ) antenne Port-Gentil, a initié le 8 janvier une rencontre avec les syndicats de l’Education nationale, à l’école Sainte Thérèse. Il était question de débattre des maux qui minent le secteur, notamment la grève des enseignants qui perdure depuis plusieurs mois.

«Il était question que les enseignants nous édifient sur les problèmes qui minent le secteur. Et c’était également, l’opportunité pour nous parents d’élèves, de réfléchir comment prendre une position face à cette situation qui perdure dans notre pays. Nous invitons le gouvernement et les enseignants à reprendre les pourparlers. Notre souhait est que, ces négociations aboutissent à des meilleurs sentiments. Il faut le dire. Cette fois-ci, le parent d’élève ne peut plus se taire. Il ne peut rester comme s’il n’était pas concerné », a indiqué le délégué provincial de la Fenapeg, Francis Ndong Ntogo.

Cette réunion était l’occasion idéale pour les syndicalistes d’édifier les parents d’élèves sur les facteurs légitimes de leur prise de position. «Il n’est pas question que les enseignants reprennent le chemin des salles de classe. Nous invitons tous les enseignants à prendre au pied de la lettre cette expression qui a été utilisée par le chef de l’État disant de nous que nous sommes irresponsables. Parce que nous acceptons de travailler sans salaires, nous travaillons audessus de la charge autorisée. Désormais, nous serons très exigeants vis-à-vis du gouvernement. Nous ne céderons plus», a affirmé le délégué administratif Conasysed Ogooué-Maritime, Paterne Ndong Nkoulou. «Nous invitons les parents d’élèves à garder leurs enfants à la maison jusqu’à ce que ce problème trouve une solution définitive. Jusqu’à ce que la coalition Sena-Consysed décide de reprendre les cours à la suite des négociations avec le gouvernement», a lancé le délégué administratif de la Conasysed.

Sylvain Moundounga, Secrétaire provincial du SENA estime que ‹‹les raisons qui nous ont emmenés en grève n’ont pas été satisfaites. À partir de cet instant, on a aucune raison de repartir dans les salles de classe. La grève continue››. Pour aplanir le climat social, le gouvernement ne devrait pas faire dans l’intimidation et la menace. Il gagnerait à ouvrir les négociations afin de sauver l’année scolaire.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. La dernière phrase du 4eme paragraphe interpelle. Amen.

  2. A Ntare Nzame Maman mè wo dit :

    Les parents d’élèves invitent le Gouvernement et les enseignants à reprendre les négociations et que ces négociations aboutissent à des meilleurs sentiments, tel est aussi le souhait de M. MOUNDOUNGA qui se réfère à la dernière phrase du 4eme paragraphe de Gabon Review, qui interpelle. Autrement dit, le gouvernement gagnerait à ouvrir les négociations au fin de sauver l’année scolaire. Je le souhaite aussi.
    Le gouvernement ne devrait pas s’y prendre dans l’intimidation et la menace, comme l’a indiqué Jean Rémy Yama dans son propos. Obliger les enseignants à reprendre les cours sous la menace d’une coupure de salaire et sans satisfaction aucune est illégale, car « selon la loi, la coupure n’intervient pas lorsque le mouvement de grève se fonde sur une rémunération due » Cependant, le mouvement de grève des enseignants est relatif justement à des rémunérations dues.

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