Après le décès, sur le même site, le 11 octobre, du directeur de cabinet du ministre du Budget, l’infrastructure essentielle du Golf Club de Libreville a été détruit, comme par un malheureux hasard, par un incendie dans la matinée du 16 octobre 2020.

La destruction par le feu du Golf Club de Libreville, le 16 octobre 2020. © Capture d’écran de vidéo amateur

 

Le Hole In One, restaurant du Golf Club de Libreville, situé à Mindoubé dans le cinquième arrondissement de la capitale gabonaise, a été détruit par les flammes. Si l’espace vert du golf club avec son parcours sportif de pelouses et d’arbustes n’a pas été affecté, les locaux administratifs ont également été consumés par le sinistre de cette matinée du 16 octobre.

© Capture d’écran de vidéo amateur

Selon les témoins de la triste scène, les sapeurs-pompiers, arrivés sur les lieux, ne se sont pas ménagés pour circonscrire la propagation de l’incendie. Mais la construction a été entièrement embrasé et sera irrécupérable sinon à reconstruire. Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée.

Les causes et de cet incendie qui survient moins d’une semaine après le malaise, ayant conduit à la mort, le directeur de cabinet du ministre du Budget, feu Longin Odounga Okevayi, restent méconnues. Les autorités du ministère de tutelle tablent sur un accident. «Ce n’est pas un incendie criminel. C’est soit la cuisine, soit un court-circuit électrique», indique un membre du cabinet de Franck Nguéma citant lui-même «une source proche du club de golf de Mindoubé».

Le golf Club de Libreville a été créé en 1964 par des Américains. Situé entre l’Institut africaine d’informatique (IAI), le Centre équestre de Libreville (OK Koral) et l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), il dispose d’un parcours de 18 trous (5855 mètres pour un par de 71). A ce jour, le golf club compte une centaine de membres amateurs de toutes nationalités et une dizaine de professionnels gabonais. Depuis 2003, le club de Libreville est affilié à la fédération gabonaise de Golf.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Steeven dit :

    Extrait d’un article de BEKS CONSULTING GABON

    La formation EPI s’avère donc très importante car la culture de prévention n’est pas encore dans nos mœurs.

    A BEKS CONSULTING GABON nous disons : «Quand vous appelez les sapeurs-pompiers c’est qu’il est déjà trop tard »

    Cette phrase à elle seule résume bien toutes les étapes de la sécurité incendie en entreprise.

    La prévention : L’employeur doit tout faire pour empêcher tout début de feu dans son entreprise.
    La Prévision ou l’Action : En cas de début de feu, comme le risque zéro n’existe pas, l’employeur a prévu des moyens de première intervention pour combattre tout début de feu. Et qui pour utiliser ces moyens de première intervention : Les équipiers de premières intervention.
    L’évacuation : En cas d’incendie, cela suppose que la prévention a échoué, la prévision a également échoué et le feu s’est transformé en incendie (est donc devenu incontrôlable), dans ce cas les EPI doivent aussitôt alerter les sapeurs-pompiers, et simultanément lancer l’évacuation dans l’établissement et bien sûr alerter la hiérarchie.

    C’est en ce sens que nous disons qu’il est déjà trop tard et les dégâts seront forcément importants.

    Les conséquences peuvent être :
    Pertes de vie humaines, dégâts matériels, brûlures, handicaps, perte de l’emploi, dégradation de l’image et de la marque etc.

    NB : Sur 4 entreprises qui brûlent, 3 ne reprennent pas leurs activités.
    Les 25% qui arrivent à revenir changent de noms le plus souvent ou font d’énormes sacrifices tels que des licenciements massifs etc.

    BEKS CONSULTING GABON met à votre disposition son équipe d’experts qui, grâce à ses formations pédagogiques et pratiques, rendra vos salariés aptes à intervenir rapidement et efficacement en cas d’incendie.

    Notre particularité : Nos formations mettent l’accent sur la Prévention. On modifie le comportement de vos travailleurs.

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