Tout comme celle du couple d’octogénaires français, la demande d’annulation de la vente du masque fang Ngil introduite par le Gabon n’a pas prospéré au tribunal d’Alès, en France. L’État n’entend pourtant pas en rester là.

La vente aux enchères, le 26 mars 2022 à Montpellier, du masque fang, Ngil, a été validée par la justice française. © D.R.

 

Il était intervenu à l’audience fin octobre, et comme le couple d’octogénaires français, il avait réclamé l’annulation des ventes du masque Ngil issu d’une société secrète du peuple fang. Le Gabon n’a pas eu gain de cause au tribunal d’Alès, dans le Gard. Sa demande de restitution de l’objet mystique a également été déboutée par la justice française qui l’a jugé irrecevable.

L’État gabonais qui a constitué une équipe spéciale pour cette affaire n’entend toutefois pas se limiter à ce premier jugement. Libreville a porté plainte au pénal pour recel en France, rapportent des médias sur place. Les autorités de la Transition ont dit mettre un point d’honneur au retour au Gabon de ce masque vendu une première fois 150 euros en septembre 2021 puis 4,2 millions d’euros aux enchères à un inconnu en mars 2022.

 

 
GR
 

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