Ayant refusé de prendre part à la réunion convoquée, mercredi 11 mars, par le Premier ministre, la Coalition pour la nouvelle République (CNR) a critiqué la veille la «légèreté» de la démarche du gouvernement et l’absence de précision sur l’objet de cette rencontre. Toutefois, certains partis membres cette coalition formée autour de Jean Ping ont été représentés, à l’instar de l’Union nationale.

Plusieurs membres de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) n’ont pas officiellement assisté à la réunion sur le Covid-19 présidée par le Premier ministre, le 11 mars 2020. © D.R.

 

Officiellement, les partis membres de la CNR n’ont pas pris part à la réunion présidée mercredi par Julien Nkoghe Bekale à Libreville et à laquelle ils ont été conviés. Dans un communiqué adressé à la presse, la veille, le groupement politique formé autour de Jean Ping a dit avoir refusé de participer à cette rencontre à cause de la «légèreté» décelée dans la démarche du gouvernement, dont le régime en place est coutumier, selon lui.

Si la CNR soutient que cette façon de faire a pour conséquence «d’abîmer l’État», elle a également regretté l’absence de précision dans l’objet de l’invitation adressée par le ministre de l’Intérieur aux partis politiques. «L’invitation ne comporte pas un ordre du jour précis», a relevé la Coalition, dont certains membres, à l’instar de l’Union nationale (UN), ont toutefois pris part à la rencontre convoquée par le chef du gouvernement.

Convaincue de ce que cette invitation cachait une autre raison que celle des «concertations régulières avec la classe politique nationale», la CNR perçoit cette réunion comme une des «manœuvres obscures» des autorités gabonaises, comme pour masquer, dit-elle, «les apparitions épisodiques et par éclipses» d’Ali Bongo.

Finalement, la rencontre initiée par le Premier ministre, sous les instructions du président de la République, a porté sur le Covid-19. Le Julien Nkoghe Bekale a invité les partis politiques de tous bords à former une «union sacrée de la République» face à la menace de cette épidémie qui fait des milliers de victimes dans le monde. Le chef du gouvernement a exhorté les leaders d’opinion à ventiler auprès de leurs bases politiques les mesures et recommandations dues autorités visant à prévenir la propagation du virus au Gabon.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Celestin dit :

    Il a parfaitement raison. On ne s’amuse pas avec des voyous.

  2. Ikobey dit :

    Coalition pour la Nouvelle République, la belle affaire ! de vouloir faire une nouvelle république avec tous ces vieux !
    Voilà maintenant que Ping regrette de ne pas voir suffisamment Ali Bongo…Ah,la vieillesse est un naufrage.
    Qu’il reste confiné chez lui et qu’il la ferme, avant qu’un virus nous en débarrasse.

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