Membre de la mouvance présidentielle, le Centre des libéraux réformateurs (CLR) s’est réuni, le 22 décembre, pour évaluer le projet de modification de la Constitution annoncé le 18 décembre, par le gouvernement. Sans surprise, la formation politique fondée par l’oncle d’Ali Bongo, Jean Boniface Asselé, s’est aligné sur la position de la Majorité présidentielle et sociale pour l’émergence, non sans fustiger le déficit de communication en amont.

Le président-fondateur du CLR et le délégué général lors de la séance de travail avec les autres responsables du parti, le 22 décembre, à Libreville. © D.R.

 

Le projet de révision constitutionnelle présenté le 18 décembre, en Conseil des ministres, a été analysé, le 22 décembre, par les responsables du Centre des Libéraux réformateurs (CLR). A l’occasion d’une réunion extraordinaire autour du président-fondateur de cette écurie politique, Jean Boniface Asselé, et du délégué général, Nicole Asselé, les points de vue ont convergé vers «un soutien» à ce projet de modification. Cependant, sur sa page Facebook, Nicole Asselé fait remarquer un déficit de communication autour de ce projet.

Tout en validant le bien-fondé de la démarche gouvernementale, elle indique qu’«à l’analyse minutieuse dudit projet, il ressort que l’indisponibilité temporaire, née de la maladie subite du président de la république, dès le 24 octobre 2018 à Ryad, en Arabie saoudite, a donné des idées à une bande d’opportunistes au sommet de l’Etat». «Une situation de triste mémoire qui a dangereusement mis à mal le contrat social entre les différentes composantes de la société gabonaise».

Le délégué général précise également que «le CLR se réjouit par conséquent de la volonté du gouvernement de combler le vide naguère constaté par la Cour constitutionnelle, qui avait d’ailleurs, en son temps, tiré la sonnette d’alarme à travers la révision proposée de l’article 13 de la Loi fondamentale en vigueur». Nicole Asselé estime qu’«à l’évidence, les nouvelles dispositions constitutionnelles préconisées, sous réserve de leur adoption définitive, viendront ainsi régler définitivement la question de l’indisponibilité temporaire et, a fortiori, celle relative à la vacance de pouvoir à la présidence de la République».

Si le CLR se félicite de cette réforme, il regrette néanmoins le déficit de communication et de concertation en amont, entre les différentes forces politiques de la Majorité présidentielle.

 
GR
 

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