Deux morts ont été enregistrés lors de la deuxième nuit de la révolution des casseroles, le 18 février. Les deux victimes auraient succombé sous les balles d’hommes en uniforme déployés pour réprimer le mouvement de contestation qui a enregistré des débordements.

Une ambulance venue récupérer la dépouille d’un des révolutionnaires des casseroles tombé au PK6 dans la nuit du 18 février 2021. © D.R.

 

Mouvement de contestation contre les nouvelles mesures anti-Covid-19 (jugées suicidaires) du gouvernement, la révolution des casseroles a viré au drame. Dans la nuit du 18 février, deux «révolutionnaires» ont perdu la vie lors du deuxième acte de la manifestation. Dans des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux, on peut voir les dépouilles des victimes entourées de badauds et parents en pleurs.

Selon toute vraisemblance, les deux malheureux, visiblement des Gabonais, auraient été abattus par les éléments des forces de l’ordre venus réprimer le mouvement de contestation qui a été massivement suivi, notamment dans les quartiers populaires. En effet, une des victimes aurait été abattue au PK6, zone à cheval entre le 3e et le 6e arrondissement de Libreville. Selon la vidéo publiée à cet effet, on peut clairement voir un impact de balle sur le corps de la victime. La second mort aurait été identifié comme un jeune étudiant à l’Université Omar Bongo (UOB). Gisant à même le sol dans une mare de sang, il aurait lui aussi succombé après avoir reçu des balles dans un autre quartier de la capitale.

Réaction du gouvernement attendue

Après un lancement timide le premier jour, la révolution des casseroles a pris de l’ampleur le 18 février. Le mouvement, bruyant mais pacifique, a cependant enregistré des débordements à Libreville mais également à l’intérieur du pays, comme à Port-Gentil : pneus brûlés, vandalisme, destruction de biens, etc. Ce qui a certainement décidé les forces de l’ordre à charger les manifestants qui avaient investis la rue en plein couvre-feu.

En effet, des détonations de bombes lacrymogènes ont raisonnés dans certains quartiers, comme dans les PK à Libreville. Dans cette cacophonie, des coups de feu ont également été entendus. Pour l’heure, le gouvernement ne s’est pas encore prononcé sur ces évènements malheureux. Peut-être cette actualité figurera-t-elle à l’ordre du jour du conseil des ministres prévu ce 19 février à Libreville. Dans tous les cas, beaucoup de manifestants ont assuré que ces deux victimes n’entameront en rien leur détermination à poursuivre la révolution des casseroles, dont la première partie s’achèvera le 24 février.

 
GR
 

11 Commentaires

  1. Fayo dit :

    Comme vous n’avez pas peur de tuer, un jour vous finirez par enlever la peur de la mort à d’autres qui se chargeront de vous. Criminels Illégitimes usurpant le pouvoir se cachant derrière les armes et le terrorisme d’état de peur de tomber avec cet impopularité abyssale.

  2. Serge Makaya dit :

    C’est tout ce qu’ils savent faire. Si on ne se bat pas pour libérer ce pays, le Gabon restera une prison à ciel ouvert. A Ntare Nzame !! Pitié !!

  3. Jean .jacques dit :

    Quand on est bandit on paie le prix les casseroles.poyr dénoncer quoi votre haine?

  4. Entouca dit :

    Les hommes ne peuvent plus t’ils dire qu’il ont faim

  5. Dibutu dit :

    Qui tue par l’épée périra par l’épée. Le gouvernement esclave des français ont une fin tragique et sans honneur. Ce sont des lâches ! Vous avez des armes pour tuer un peuple sans défense. Votre armée qui n’a jamais connu la guerre. Qui a pour ennemi le peuple sans défense. L’armée la plus nulle au monde. Allez combattre les français ou les américains ! Lâches effrontés.

  6. Jean .jacques dit :

    Allez y dans la rue rien que les imbéciles affamé des postes comme a l’l’époque ses criminels vieillards qui se disent opposants vous donne 5000 pour poser des tes actes.le résultat est la ceux qui ont perdu la vie .la police a tue ils etaient chez eux ? Non dans la rue on paie le prix.

  7. Jean .jacques dit :

    Et les salopards savent bien qu’il ya le virus.ils veulent défier l’Etat.vola les conséquences du désordre.

  8. Giap EFFAYONG dit :

    Jean Jacques, le salopard c’est toi et tous ceux de ton espèce.Tous autant que vous êtes,vous croyez que le Gabon vous appartient par ce que vous avez des armes,mais vous ne perdez rien pour attendre.

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