Après avoir été confiée au juge d’instruction, l’affaire Rinaldi pourrait bientôt prendre un tournant décisif avec le témoignage de plusieurs proches des ravisseurs présumés du garçon de 5 ans parmi lesquels Mme Asseko, la seconde épouse d’un des complices de l’oncle de Rinaldi Abagha Ngoua présenté par la justice comme le principal suspect de l’enlèvement du petit il y a 5 mois au village Abé-Eba, à Bitam, dans la province du Woleu-Ntem.

Les complices présumés du rapt et Mme Asseko. © D.R.

 

S’il continue de clamer son innocence depuis 5 mois, Arsène Lewis Bekui Ebang, l’oncle de Rinaldi Abagha Ngoua, est clairement désigné par certains témoins comme l’auteur du rapt de l’enfant de 5 ans au village Abé-Eba, à Bitam. Dans une vidéo diffusée, mercredi 17 juin, au JT de Gabon 1ère, Mme Asseko, la seconde épouse de Narcisse Asseko Ella, assure notamment que son époux est l’un des complices du jeune oncle actuellement en détention.

«Mon mari et lui son venus à 20 heures [à la maison], en compagnie d’un petit garçon qui ressemblait à un Blanc. Peu après, un véhicule double cabine blanche est arrivée duquel est descendu un homme costaud avec lequel ils sont repartis, en me disant qu’il arrive. Le lendemain, des rumeurs ont commencé à nous parvenir selon lesquelles un enfant était recherché à Abé-Eba. Aussitôt j’ai interrogé mon mari sur le lieu où se trouvait l’enfant en compagnie duquel ils étaient la veille au soir, ce à quoi il m’a répondu de me taire au risque m’attirer des problèmes. J’ai pris peur, je me suis tue. D’autant plus qu’il m’a dit que même en tant que témoin je risquais la prison», raconte Mme Asseko, par ailleurs soupçonnée dans le décès par noyade, en mai dernier, des deux enfants de sa rivale, à Bitam.

Si le témoignage de l’épouse du complice présumé d’Arsène Lewis Bekui Ebang est sujet à caution pour certains, il n’empêche que ses propos corroborent la version d’un autre témoin qui assure l’avoir entendu interroger son époux et son complice présumé sur l’enfant avec lequel ils se trouvaient. Le témoin soutient d’ailleurs avoir également entendu l’oncle de Rinaldi rétorquer à la femme que le petit était son fils venu du Cameroun pour les vacances de fin d’année.

Deux autres témoins disent également avoir vu Arsène Lewis Bekui Ebang en compagnie du petit Rinaldi qu’il avait appâté avec des friandises avant de l’emmener derrière les maisons du village. Après quoi, l’oncle et son neveu n’ont plus été vus. L’un des derniers témoins dit avoir été menacé de mort par le principal suspect s’il répétait ce qu’il avait vu.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. SERGE MAKAYA dit :

    JE CROIS QUE NOTRE PAYS LE GABON EST BIEN LE ROYAUME DE SATAN. A NTARE NZAME !!!

  2. Jean MBONGBERE dit :

    c’est incroyable que cette affaire puisse piétiner ainsi. Nous avons des spécialistes pour bien mener à terme cette enquête oui ou non ? Ou c’est encore une de ces enquêtes qui n’aboutissent jamais.Certaines pistes sont déjà assez claires. surtout que les faits se passent dans un village. c’est à dire un environnement où tout le monde se connait, se côtoient. On sait qui est qui ,qui peut faire quoi. Ou alors il y autre chose dans l’affaire de ce pauvre enfant qui ne demandait qu’à vivre au milieu de ses parents. une chose est certaine si le garçon est toujours en vie ses ravisseurs comprennent dès l’instant que son relâchement risque de les compromettre. Mais que ces mêmes ravisseurs sachent que si le garçon n’est plus de ce monde, ce qui est très déplorable, ils vont le payer. Car verser impunément ainsi le sang d’un innocent ne saurait passer impuni. Dieu est grand! Si ses ravisseurs échappent à la justice des hommes il en serra autrement de la Justice de Dieu.

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