À la recherche d’une stratégie commune permettant de lutter efficacement contre le Covid-19, tout en préservant les économies africaines des contrecoups de cette pandémie, les chefs d’État membres de l’Union africaine (UA) ont échangé, mercredi 29 avril, par visioconférence. Le président gabonais a invité ses pairs à la solidarité face à la crise.

Ali Bongo a pris part, le 29 avril 2020, par visioconférence à la réunion des chefs d’Etat de l’UA. © Facebook

 

Les pays africains continuent de chercher de meilleurs moyens de riposte contre le Covid-19, dont le nombre de cas déclarés positifs ne finit pas d’augmenter sur le continent. La pandémie a également un fort impact sur les économies des Etats qui appellent désormais à l’annulation de leur dette publique, au point qu’une task force conduite par le président sénégalais Macky Sall a récemment été mise en place à l’Union africaine pour traiter de la question.

S’il ne dit pas précisément que ce sujet de l’annulation de la dette publique africaine a été abordé, Ali Bongo qui a échangé ce mercredi 29 avril par visioconférence avec ses pairs chefs d’État membres de l’UA, informe néanmoins que leur réunion était consacrée à la riposte des pays du continent face au Covid-19. Il s’est donc agi de chercher une solution commune à la crise sanitaire actuelle.

Or, le président gabonais l’assure, «pour être efficace, celle-ci doit être massive, mais également coordonnée à l’échelle du continent». «Pour combattre ce virus et atténuer ses effets, sur le plan sanitaire comme social et économique, nous devons être solidaires», écrit-il sur sa page Facebook, tout en appelant les Africains à être «au rendez-vous de l’Histoire».

Selon Ali Bongo, faisant partie des principaux soutiens des États en ces temps de crise, les présidents des communautés économiques régionales ont également pris part à cette réunion au sommet. Les décisions finales de celle-ci sont attendues.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Ali Bongo toi tu es au rendez-vous de l’histoire de l’Afrique. Mais du mauvais côté des destructeurs de ce beau continent. Des dictateurs affairistes qui ont ruiné leur peuple par la cupidité et la médiocrité.

  2. Serge Makaya dit :

    Je ne peux malheureusement pas vous dire où ils (Maroc et France) cachent son cadavre. Mais je sais au moins que ces VOYOUS jouent actuellement avec le temps. Si on ne fait rien maintenant… 2023 n’est plus loin. Attendez-vous à la même mascarade, la même tricherie à l’élection présidentielle. Bien sur, sans BOA. Mais avec le nouveau valet du duo France-Maroc.

    A Ntare Nzame !!!

    • Hugo dit :

      Si c’est vrai ce que vous écrivez, c’est très grave pour le Gabon. Question : le ridicule roi du Maroc accepterait-il que le Gabon s’immisce dans les affaires de son pays ? Or, justement, son pays est fortement impliqué dans notre économie. Ainsi, le Gabon n’est plus un état libre, mais esclave du Maroc et… de la France depuis toujours. Oui, c’est très grave.

    • bassomba dit :

      Vous êtes ridicule à la fin avec votre histoire d’Ali mort!

  3. Ulys dit :

    Plus de 50 ans que ces Bongo sont assis comme ce MORT vivant (?) à « contempler » le pauvre peuple gabonais mourrant de faim et de maladie.

    La petite Guinée voisine s’en sort avec une population qui n’atteint même pas un million d’habitants. Le Rwanda, le Sénégal, le Mali, s’en sortent mieux avec des ressources qui ne sont pas celles du Gabon. Y a t-il encore à chercher l’erreur ?

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