Le cabinet de psychologie Addictplus Simone a lancé le 25 juillet dans la commune d’Akanda, une caravane de sensibilisation sur la santé mentale. L’objectif de cette campagne est d’informer sur les maladies mentales les plus répandues, connaître les symptômes et les impacts reliés à la maladie.

La santé mentale est encore très stigmatisée, elle est même très mal interprétée. © D.R.

 

Le cabinet de psychologie Addictplus Simone a lancé une campagne de sensibilisation pour informer sur les maladies mentales les plus répandues, connaître les symptômes et les impacts reliés à la maladie mentale, échanger et confronter ses conceptions de la maladie mentale.

La première étape de cette campagne a été lancée dans la commune d’Akanda. « On s’est rendu compte à travers les consultations qu’on fait au niveau de notre cabinet, ou des consultations à domicile que la santé mentale est encore très stigmatisée, elle est même très mal interprétée. Beaucoup l’assimilent souvent à un fait mystico-religieux et donc privent les personnes malades de soins adaptés ou de soins psychiatriques, ce qui aggrave encore leur état» a déclaré Yacine Bayackaboma, Psychologue clinicienne sur Gabon 1ère.

Bien qu’étant beaucoup négligée en Afrique subsaharienne, la nécessité d’agir de toute urgence dans le domaine de la santé mentale est évidente. Il existe des stratégies abordables, efficaces et réalisables pour protéger et rétablir la santé mentale. « Il est important de consulter en cas de trouble psychique ou pas. Il est important de consulter un professionnel en trouble psychique surtout pour éviter que la situation s’aggrave. Pour éviter de tomber dans la chronicité, il est important de consulter. La santé mentale n’est pas un tabou, elle ne concerne pas que les fous comme on dit, elle ne concerne pas que les blancs, elle ne concerne pas que les faibles, la santé mentale concerne l’être humain» a-t-elle ajouté.

S’étendant sur cinq jours dans les différentes communes du Grand-Libreville, cette campagne de sensibilisation est louée par la population. « L’initiative est très louable parce qu’au Gabon, on a un problème d’information et c’est très important que ces genres de spécialistes prennent des initiatives envers la population parce qu’il y a beaucoup de malades qui s’ignorent et c’est un phénomène récurrent au Gabon» a expliqué Gérard Ikoumbou.

Auteur : Marie Liliane Obouka (Stagiaire)

 
GR
 

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