Estimant que la santé est une priorité, particulièrement en cette période de Covid-19, le porte-parole de la présidence de la République a offert à la ville de Bitam une pharmacie proposant un comptoir pour les assurés de la Caisse nationale d’assurance maladie et garantie sociale (CNAMGS). Cette ville du nord qui ne disposait que des dépôts pharmaceutiques, tient sa première pharmacie en plus d’un nouvel espace de consultation en médecine générale et prénatale.

Jessye Ella Ekogha à Bitam pour l’inauguration de la pharmacie La Providence. © D.R.

 

«Le président de la République aime à dire que les actes résonnent plus que les paroles», a déclaré le 3 décembre à Bitam, le porte-parole d’Ali Bongo. Jessye Ella Ekogha qui se tenait devant les siens à Bitam, est allé offrir un espace de santé moderne en tant qu’homme politique de la localité. «C’est ici et maintenant que mon engagement politique prend tout son sens. J’ai choisi de venir poser ma première pierre chez mes oncles», a déclaré le membre du bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG), qui se positionne comme une réponse aux préoccupations des siens. «Ma position auprès du président aujourd’hui n’aurait aucun sens si elle ne me permettait pas de poser des actes concrets au bénéfice des populations» a-t-il déclaré, considérant tout aussi que la santé est le bien le plus précieux.

«Jusqu’à présent, Bitam ne disposait pas de pharmacie, mais de dépôts pharmaceutiques. Désormais, c’est chose faite. J’ai mis à votre disposition une équipe de professionnels de la santé, dévouée à votre bien être», a-t-il poursuvi.

Disposant d’un espace de consultation en médecine générale et prénatale, il estime que ce lieu va transformer plusieurs vies, tant tous les médicaments que les populations avaient du mal à se procurer seront disponibles et les pathologies prises en charge au mieux. «Aujourd’hui n’est qu’un début», a garanti Jessye Ella Ekogha d’autant plus que la certification CNAMGS a pu être obtenue et la prise en charge sera effective dans les prochaines semaines. «Les personnes les plus vulnérables de Bitam pourront ainsi suivre leurs traitements en économisant jusqu’à 80% du prix du médicament et traiter leurs pathologies, même si leurs moyens sont limités», s’est-il réjoui.

Berceau de son enfance

Vue intérieure de la première pharmacie de Bitam. © D.R.

A Bitam, a-t-il expliqué, se trouvent ses racines, ses parents, son ancestralité et une bonne partie de ses souvenirs d’enfance. Il parle d’une ville chère à son cœur tant, il a pêché le poisson de Mvézé, cueilli le cacao de Melen Effack et nagé dans les eaux du Ntem. Peu de temps après sa nomination, il y a financé une caravane médicale du Samu social gabonais où environ 2 000 personnes ont été soignées gratuitement ; il a rénové un pont du côté de Medounou Esseng sur la Mvié en plus d’avoir rénové le terrain de basket au centre-ville. «Je ne suis pas venu faire un long discours. Un proverbe dit il faut rendre ce que Dieu vous donne», a-t-il prononcé ravi d’inaugurer cette pharmacie, la première jamais construite à Bitam et proposant un comptoir CNAMGS.

«A chaque fois, mon souci a été de répondre aux préoccupations les plus urgentes des populations» a-t-il confié, estimant par ailleurs que tout le mérite revient à Ali Bongo. «Les premières choses doivent être traitées en premier» a-t-il déclaré, paraphrasant le président de la République pour qui, dit-il, la santé est une priorité, surtout en cette période de Covid-19. Le prochain défi, a-t-il fait savoir, est que tous les Gabonais soient soignés de la même manière. «C’est pour cela que je suis avec vous aujourd’hui, que je suis venu vous parler et vous dire que je continuerai à venir et m’investir ici, dans le Ntem, berceau de mon enfance», a-t-il affirmé.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Elop dit :

    Ah bon, c’est la toute première pharmacie de Bitam !!!!

    • KIEM dit :

      @elop, mon frère vous avez raison de poser la question, je suis de Bitam (ane States) et la première pharmacie était celle de la défunte Claire ANRIS, une demi-sœur de l’oncle maternel de Jessye, les Bitamois n’ont pas la mémoire courte. Bravo quand même, ce sont des actes à encourager.

      • Serge Makaya dit :

        Pour une durée de combien ? Pitié! A Ntare Nzame!! Rien ne dure dans ce pays. Allez faire encore un tour du côté du stade: une catastrophe. Et vous voulez vous faire respecter des personnes de race blanche. Nous sommes vraiment la risée de la terre.

      • Elop dit :

        Merci pour la réponse à ma question.

        En effet, on me fait savoir que la pharmacie de la défunte Claire Anris date de plusieurs dizaines d’années et elle est toujours opérationnelle (avec une autre gérance). Et il paraît qu’il y en a même eu d’autres après.

        Gabonreview, sans minimiser le beau travail que vous faites, il est souhaitable que vous fassiez encore plus d’efforts de recoupage de l’information avant de publier. Informer sur l’ouverture d’une nouvelle pharmacie moderne à Bitam, c’est très bien et nous ne pouvons qu’encourager le ou les promoteurs, mais à vouloir en dire trop, on prend le risque de tomber malheureusement dans la désinformation.

        Les bitamois (statois) disent « ABIM’TÉ ».

  2. Abessolo dit :

    Gabonrevieuw,

    J image que ce type de publication est payante, mais cela ne vous exonere pas d un peu d analyse. Monsieur ekoga est il pharmacien ? A t il le droit d ouvrir une pharmacie? Bitam doit dependre de dons de ses fils devenu comi de l etat et non pas des investissements de l etat? Avec quel fonds realise t il de tels projet? Comment a t il eu les autorisations nécessaires du ministère de la sante. Edifiez nous que chacun d entre nous puisse ouvir sa pharmacie dans son village. Merci.

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