En vue de se conformer à la feuille de route de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant la lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN), le gouvernement gabonais a entamé depuis 2018 une campagne nationale de déparasitage gratuit contre les vers intestinaux et la bilharziose. L’édition 2022 a été lancée le 7 décembre à Libreville par le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Le ministre Dr Guy Patrick Obiang Ndong administrant le médicament à un premier bénéficiaire, le 7 décembre 2022, à Libreville. © D.R.

 

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Dans sa feuille de route, l’OMS assigne aux pays endémiques, l’élimination de la schistosomiase et des géohelminthiases d’ici à 2030. Pour coller à cette exigence, le ministère de la Santé, poursuivant cette opération entamée en 2018, a lancé le 7 décembre à Libreville, notamment à l’école publique Maritime Oulabou, l’édition 2022 de la campagne nationale de déparasitage gratuit contre les vers intestinaux et la bilharziose. Elle s’étendra du 7 au 10 décembre dans l’ensemble du pays et concerne les enfants de 5 à 14 ans.

Organisée par le ministère de la Santé et des Affaires sociales à travers son programme de lutte contre les maladies parasitaires, en collaboration avec l’OMS et l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC), cette campagne a pour but de contribuer à l’élimination des géohelminthiases et des schistosomiases chez les enfants de 5 à 14 ans. Elle consistera à les sensibiliser contre ces maladies, mais surtout à leur administrer, par voie orale, des comprimés d’Albendazole et de Praziquantel. L’opération concerne tout le pays et s’étendra du 7 au 10 décembre 2022.

Administrant le médicament à un premier bénéficiaire de cette opération, le ministre Dr Guy Patrick Obiang Ndong a fait savoir que «cette campagne s’inscrit en droite ligne des orientations de la politique sanitaire du président de la République qui a instruit le gouvernement de tout mettre en œuvre pour l’amélioration de la santé des enfants». Il a invité les parents à être collaboratifs afin de lutter contre le fléau des vers intestinaux et de la bilharziose qui impactent le rendement scolaire des enfants.

Au niveau des régions, le lancement de cette campagne a été présidé par les gouverneurs dans les chefs-lieux de provinces et par les préfets, dans les différents départements.

À l’école publique Maritime Oulabou de Libreville où s’est effectué le lancement officiel de la campagne, le chef de département de la Santé était accompagné de son délégué et de celui de l’Éducation nationale, respectivement Justine Libimbi-Mihindou et Aubierge Sylvine Ngoma, ainsi que  des Associations des parents d’élèves.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Eliwa dit :

    Sans être conspirationniste, est-ce que notre Ministère de la Santé (via son ministre), s’est donné le temps de faire contrôler, analyser ces médicaments par nos chercheurs et scientifiques (CIRMF) ???
    Avez-vous eu l’accord ou l’autorisation des parents ?
    Doit-on avoir une confiance aveugle en l’OMS ?
    En cas de problèmes ( effets secondaires) qui sera responsable, l’OMS ou notre cher Ministère ?
    Sachant que l’OMS est géré et contrôlé par de puissants Lobbies « Sponsors » businessman ; sachez que les enfants sont d’excellents hôtes pour faire passer une énième pandémie ou virus afin de nous servir un nouveau vaccin, confinement à l’appui !
    je di ça, je dis rien… Let’s just look !

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