Santé : Le Gabon veut réduire de 30% le coût du médicament
Conformément au Programme d’investissements du secteur de la santé pour la période 2020-2022 censé être renforcé dans les prochaines semaines à la suite du quitus accordé par le Parlement, le gouvernement gabonais entend réduire considérablement le coût des produits pharmaceutiques sur le territoire national en réformant notamment l’Office pharmaceutique national (OPN).
Parmi les innombrables projets évoqués, vendredi 4 septembre, par Rose Christiane Ossouka Raponda devant les députés, qui sont censés améliorer considérablement le système sanitaire au Gabon, figure la réduction du coût du médicament sur toute l’étendue du territoire national. L’ambition de la Première ministre est en effet de «réduire de manière globale le coût du médicament de 30%».
Si la cheffe du gouvernement prône «l’utilisation des médicaments génériques de qualité», elle fait reposer son projet sur la réforme de l’Office pharmaceutique national (OPN) qui, selon elle, s’impose plus que jamais. De ce fait, elle envisage de «réorganiser cette centrale d’achat et de redéfinir les missions et la place des pharmacies hospitalières dans le dispositif de l’offre de soins». La réforme devrait aboutir à la fin de l’année 2021.
Pour y parvenir, les autorités gabonaises disent miser sur «l’établissement de partenariats publics-privés avec des opérateurs spécialisés dans la gestion du médicament». L’objectif étant de «favoriser davantage l’accès aux soins de tous nos compatriotes, en particulier les populations les plus vulnérables», explique Rose Christiane Ossouka Raponda.
Vers un PPP à Nkok
Située dans la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok, la société La Santé Pharmaceutique SA apparaît déjà comme un des potentiels partenaires de l’État gabonais dans cette ambition. Son usine que le ministre de l’Économie Jean Marie Ogandaga et sa collègue de la Promotion des investissements Carmen Ndaot ont visitée le 26 août dernier a une capacité de production de 1 000 000 comprimés/24 heures, 200 000 gélules/8 heures, 50 000 sirops/8 heures et 20 000 pommades/8 heures.
La société qui vise le marché local et sous-régional prévoit de lancer bientôt sa première production d’une variété de 150 médicaments, dont des antipaludiques, anti-inflammatoires, antidiabétiques et analgésiques.
2 Commentaires
«l’établissement de partenariats publics-privés avec des opérateurs spécialisés dans la gestion du médicament».
Élémentaire mon cher Watson !
Les administrations chargées de gérer l’approvisionnement et la distribution de médocs sont corrompues et /ou défaillantes et /ou incompétentes et leur personnel avec !
A quand les sanctions, cheffe ?
En les associant à des margoulins, cela ne peut que s’améliorer ! (ironie!)
En effet, le privé ne se soucie pas d’amasser des tonnes de fric avec notre santé en distribuant des pots de vin au président et ses ministres, frais qui seront répercutés sur les prix donc les clients donc nos porte feuilles et de plus l’automédication va croitre en proportion, mais il (le privé) va ordonner, commander, diriger, influer sur les produits en fonction des marchés financiers , des copinages et autres retours d’ascenseur, etc… donc sans soucis de la santé des populations.
L’impéritie notoire de l’administration sauvée par la maffia (il n’y a plus que des entreprises véreuses pour investir dans un pays à hauts risques) !
Toujours les mêmes délires omariens dans la bouche des marionnettes qui sont sensées nous diriger !
Ces réformes sont nécessaires mais, nous souhaitons que les cadres qui ont êté nommés soient capables de satisfaire les attentes de la population.