A l’initiative de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), ce chirurgien-urologue séjourne à Libreville du 11 au 17 octobre 2015.

Le Dr Benizri en aide aux patients en urologie. © Gabonreview

Le Dr Benizri en aide aux patients en urologie. © Gabonreview

 

En collaboration avec le service de santé militaire et le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), la CNAMGS accueille à Libreville le Dr Benizri dans le cadre de ses activités médico-chirurgicales. Au CHUL, la salle d’attente était bondée de monde. Pour la majorité des personnes rencontrées, la présence du Dr Binizri est un espoir de trouver satisfaction. Ce médecin totalise plus d’une trentaine d’année dans cette spécialité et connait parfaitement les pathologies qu’il consulte. «Ma mission est de rendre service à la population gabonaise. Au départ la mission était initiée à l’hôpital militaire et vue l’importance de l’activité, les hautes autorités ont souhaité que de l’hôpital militaire, ça soit un peu diversifié, c’est-à-dire que je puisse également participer à l’activité urologique de l’ensemble de la population qu’elle soit militaire du côté de l’aéroport qu’au centre de la ville. Il n’y a qu’à voir la salle d’attente pour comprendre qu’il y avait, à l’évidence, un besoin puisqu’on a été assailli ce matin par un nombre important de patients», a-t-il expliqué. «C’est un vrai expert», a lancé un cadre du CHUL. «Il consulte et opère sans qu’on ne voit une goutte de sang et le rétablissement est après trois jours à peu près. Or, nos collègues vont demander au moins trois poches de sang avant de commencer l’opération et le rétablissement prendra plusieurs jours», a-t-il précisé.

En même temps qu’il consulte, le Dr Benizri opère et propose des médicaments aux patients lorsqu’il ne juge pas nécessaire de passer au bloc opératoire. Il apporte également son expérience aux jeunes médecins gabonais. A en croire ses dires, les maladies urologiques peuvent entrainer des cancers ou l’infertilité. En conséquence, il est important de les détecter très tôt. «Certains arrivent à 25 où à 30 ans avec des anomalies aux testicules ou sur la verge. On essaie de les corriger, mais c’est beaucoup plus difficile parce qu’on a affaire à des tubes beaucoup plus grands, à des structures de réparation beaucoup plus grandes, tandis chez l’enfant ça reste petit, ça reste plus facile à gérer», a-t-il témoigné, soutenant qu’il faut gérer ces anomalies avant l’entrée à la maternelle pour que les enfants n’aient pas de problèmes d’intégration à l’école. «Quand ils vont faire pipi, on voit que la verge n’est pas la même. Il faut régler le problème avant que dans la société, il ait une sensation d’infériorité», a-t-il conseillé.

Le directeur général du CHUL, le Dr Eric Augustin Baye, s’est réjoui de cette présence. Pour lui, cette initiative de la CNAMGS permet en même temps de répondre à une question de formation et surtout de renforcer les capacités des jeunes médecins.

L’appareil urinaire est un vaste système de filtration, composé notamment des reins et de la vessie. Mais ce réseau peut être victime d’infections, de malformations ou d’autres maladies. Incontinence, troubles de l’érection, prolapsus etc. ces troubles, souvent tabous, concernent, de près ou de loin, le système urinaire. Ces problèmes sont pris en charge par les urologues. Le Dr Eric Jacob Benizri est à Libreville jusqu’au 17 octobre prochain.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Blaise nicolas dit :

    Bonne initiative de la cnamgs

  2. Rachel dit :

    Une initiative qui doit se répéter .

  3. Wora dit :

    C’est un geste louable .

  4. yawang dit :

    pourquoi ne pas faire des consultations dans l’ensemble du pays c’est toujours et encore LBV donc le gabon commence et se termine qu’à LBV mon dieu qu’avons nous fait? au 21ième un spécialite toute l’année ne devait pas être un miracle qu’à même!

    • Antoine dit :

      Mon frère ,ma sœur, c’est déjà bien qu’il commence à Libreville où la majorité de la population s’y trouve. Pour avoir été hier au CHUL me faire consulter, il y avait des patients venus de l’intérieur du pays. Et puis, d’après les explications du Dr, il faut aussi avoir un plateau technique à même d’opérer les malades. et pour le moment à l’intérieur du pays, ce n’est pas le cas. Gageons de croire que l’État va plus invertir dans la formation du personnel de santé et que beaucoup de nos enfants vont embrasser la carrière médicale pour avoir plus de médecins, et de qualité, pour répondre à la forte demande. Dans tous les cas bravo à la CNAMGS, à l’Hôpital militaire et au CHUL.

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