El Fquih Mohamed Jakhoukh, père de Lahcen Jakhoukh, s’est éteint le 18 octobre à Casablanca. Le PDG du Groupe Satrammarine garde notamment du disparu, le souvenir d’un «homme, bon, honnête, et toujours proche de sa famille».

El Fquih Mohamed Jakhoukh, à l’extrême droite, devant la tombe de Feu Lahcen Jakhoukh lors de la commémoration, à Ouarzazat, du deuxième anniversaire du décès de Lahcen Jakhoukh. On y voit le Dr Aziz (veston beige, chapeau et lunettes noires) © D.R.

 

Grosse perte dans la famille Jakhoukh, dont le patriarche vient de rendre l’âme. Légataire universel de la succession Lahcen Jakhoukh, le Dr Mustapha Aziz vient en effet d’annoncer le décès brutal d’El Fquih Mohamed Jakhoukh, survenu le 18 octobre à la clinique de Marrakech. «Ce fut un grand homme, bon, honnête, travailleur et toujours proche de sa famille et de la cause défendue par son fils Feu Lahcen Jakhoukh, c’est lui qui avait été désigné par son défunt fils Lahcen afin de respecter ses volontés pour être inhumé à Ouarzazate, Nous garderons de lui un souvenir immuable», a déclaré Mustapha Aziz, PDG de Satrammarine, qui a adressé ses sincères condoléances à la famille éprouvée.

El Fquih Mohamed Jakhoukh (chechia blanche à l’extrême droite) lors de la commémoration du 3ème anniversaire du décès de Lahcen Jakhoukh, à Casablanca, en présence de cheikhs de la confrérie Tijaniya dAfrique et du Dr Mustapha Aziz (de face, au milieu). © D.R.

Le patriarche de la famille Jakhoukh constituait une caution morale de poids et un témoin d’importance dans la bataille successorale opposant son petit-fils, Tarik Jakhoukh (fils ainé du fondateur de Satram) au Dr Mustapha Aziz. En effet, lors de sa dernière sortie médiatique, l’actuel PDG de Satrammarine a porté sur la place publique, un acte de Notaire dressé à Marrakech en août 2016.

Dans ledit acte juridique, parlant du défunt fondateur de Satram, celui qui vient de rendre l’âme à Marrakech atteste «devant Dieu et déclare publiquement que sa petite famille et, à sa tête, son épouse Soumiya avec laquelle il a divorcé deux ans avant son décès, ainsi que ses enfants issus de leur mariage, étaient responsables des complications de santé ayant entraîné sa mort (…) Il se plaignait en permanence auprès de moi de leur harcèlement. Je prends Dieu pour témoin de la sincérité de ma déclaration, faite en mon âme et conscience, attestant de l’attitude ignoble et insensée de la famille précitée à l’égard du défunt durant sa maladie. (…) que Feu Lahcen voulait absolument que le docteur Mustapha Aziz prenne la responsabilité de préserver son patrimoine et d’exclure tous les membres, grands et petits, de sa famille qu’il a maudite publiquement et devant la presse ; qu’il m’a confié sur son lit d’hôpital que son testament était fait avec conviction et mûrement réfléchit et que le docteur Aziz ne lui avait rien demandé à ce sujet ; que le défunt Lancen tenait à ce que le docteur Mustapha Aziz soit son légataire universel

L’annonce du départ dans l’au-delà du patriarche des Jakhoukh a été suivie de nombreux témoignages photographiques montrant notamment la commémoration du deuxième anniversaire, à Ouarzazate, du décès de Lahcen Jakhoukh en présence de son père, El Fquih Mohamed Jakhoukh, et du Dr Mustapha Aziz, ou encore du troisième anniversaire du départ du fondateur de Satram, à Casablanca, où on voit le patriarche Mohamed Jakhoukh avec des cheikhs de la confrérie Tijaniya d’Afrique et le Dr Mustapha Aziz.

En mémoire de l’illustre disparu, une minute de silence a été observée ce 19 octobre dans toutes les sociétés du groupe Satrammarine, aussi bien au Maroc qu’au Gabon. Par ailleurs, a annoncé Mustapha Aziz, «des registres de condoléances seront mis à disposition aux sièges de Casablanca, Libreville et Port-Gentil».

 
GR
 

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