Le tribunal de commerce de Casablanca vient de valider la sortie de Satrammarine de la sauvegarde judiciaire, d’où il a été placé en février dernier. Cette décision a été motivée par les assurances du groupe au tribunal, qui a promis éponger toutes ses dettes sur cinq ans.

En s’extirpant de la sauvegarde judiciaire d’où il a été placé en février 2021, Satrammarine échappe au redressement judiciaire, voire la liquidation. © Satrammarine

 

Bonne nouvelle pour Satrammarine. Placé en sauvegarde judiciaire en février dernier et risquant le redressement judiciaire, voire la liquidation, le Groupe et ses filiales Drapor, Rimal et Med Océan, ont échappé à cette procédure. En effet, a rapporté le journal Desk, dans un article publié le 22 novembre, le tribunal de commerce de Casablanca a validé la sortie du groupe de la sauvegarde judiciaire. Cette procédure préventive peut être ouverte à la demande d’une entreprise qui, sans être en cessation des paiements, justifie de difficultés juridiques, économiques ou financières qu’elle n’est pas en mesure de surmonter.

L’objectif de la sauvegarde judiciaire est de permettre au dirigeant de réorganiser son entreprise pour apurer ses dettes et pouvoir envisager sereinement la poursuite de son activité. Pour cela, un plan de sauvegarde est généralement adopté à l’issue de la procédure avec l’accord des créanciers de l’entreprise. On parle de sauvegarde judiciaire car c’est le tribunal qui va ouvrir la procédure de sauvegarde, la contrôler et la clôturer.

«Nous avons donné des gages au tribunal», a affirmé le PDG de Satrammarine. «Les dettes du groupe seront payés sur cinq ans. Nous sommes en bonne voie pour que la société reprenne tous ses marchés. D’ailleurs, on a postulé pour des marchés aux Émirats arabes unis, à Dubaï et Abu Dhabi, en Libye et au Gabon», a annoncé Mustapha Aziz.  Après avoir placé Satrammarine et ses filiales en sauvegarde judiciaire, l’Agence nationale des ports avait cherché à recouvrer 14 millions de dirhams de créances auprès du Groupe.

 
GR
 

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