Des irrégularités présumées lors du concours d’intégration au sein des Forces de police nationale ont conduit à la suspension de six officiers. La loi numéro 030/2020 du 24 décembre 2020 a été invoquée, les assignant à résidence surveillée pendant un mois en attendant les résultats de l’enquête. Des mesures conservatoires prises pour assurer transparence et intégrité au sein de l’institution.

Des agents de la police nationale à Libreville (photo d’illustration). © Gabonreview

 

Dans un rebondissement choquant, six officiers en service au sein de la Police nationale ont été suspendus suite à des allégations d’irrégularités lors du concours d’intégration dans les Forces de Police nationale. Cette décision sans précédent, conforme à la loi numéro 030/2020 du 24 décembre 2020, a entraîné la suspension de ces officiers de leurs fonctions et leur assignation à résidence surveillée pour une durée d’un mois, en attendant les résultats de l’enquête.

Parmi ces officiers affectés par cette mesure figurent le lieutenant-colonel Guy Sylvain Meye M’owono, ainsi que les commandants Ange Junior Nzoghe Aboghe, Aicha P Moussavou Ouedraogo, Linda Manzou Nzikouet et les capitaines Arnoh J. Manfoumbi Boussougou, Hurelle Prescillia Diavou M’bola.

Ces suspensions interviennent à la suite de multiples failles constatées lors de l’organisation du concours d’intégration, ainsi que la diffusion de documents confidentiels sur les réseaux sociaux. Les officiers visés par cette mesure sont désormais entre les mains de l’Inspection générale des Forces de Police nationale pour une enquête en profondeur.

Ce concours lancé, le 9 septembre 2023, pour ce corps des forces de l’ordre et de sécurité, a vu ses résultats finaux faire des vagues sur la toile, dénonçant «le népotisme, le favoritisme, le clientélisme, voire la corruption». En réponse à l’indignation publique, le haut commandement, sur instruction du président de la Transition, a décidé d’augmenter considérablement le nombre de recrues. Au lieu des 1 100 jeunes policiers initialement prévus, ils seront désormais 3 000 recrues, selon les déclarations des Forces de Police nationale.

Le général de division Serge Hervé Ngoma, Commandant en chef des Forces de Police, a pris ces mesures radicales dans le but de garantir la transparence et l’intégrité au sein de l’institution. Les résultats de l’enquête en cours détermineront les actions à venir.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. KIEM dit :

    Quand j’étais en terminale au LNLM, j’avais participé à un concours pour un recrutement dans l’armée de l’air, nous étions 12 candidats, au final, 16 admis et 3 recalés, j’ai un bac C, et jusqu’à ce jour c’est toujours une équation que je n’arrive pas à résoudre.

  2. nze dit :

    il n’y a pas que dans le concours de police ou les policier font preuve de favoritisme,de diffusion de document de concours ou de corruption.c’est dans pratiquement tous les concours nationaux.ils se font accompagnée de leur frère tout puissant d’arme de la garde républicaine, de la gendarmerie. bien sur les civils ne sont pas absents.CET ATTITUDE NE FAVORISE PAS LE MAINTIEN DES INSTITUTIONS QUE NOS AILLEUX ONT CRÉE AUX PRIX D’INCROYABLE EFFORT

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