Briser les stéréotypes et ouvrir les portes des sciences aux jeunes filles. C’est l’objectif du programme « Sciences, les filles peuvent », initié par le Forum des éducatrices africaines (Fawe). Au collège et lycée Sainte-Marie, à l’initiative de l’Association des parents d’élèves de cet établissement, une séance de sensibilisation a permis aux élèves de se projeter dans des carrières scientifiques, guidées par des paroles fortes et des témoignages inspirants.

Instantané de la séance de sensibilisation. © D.R.

 

Le message est clair et porteur d’espoir. Depuis janvier dernier, le Forum des éducatrices africaines (Fawe) déploie au Gabon son programme «Sciences, les filles peuvent», une initiative panafricaine qui vise à encourager la participation des jeunes filles dans les filières scientifiques. C’est dans ce cadre que l’Association des parents d’élèves (APE) du Collège et lycée Sainte-Marie (CLSM) a sollicité le Fawe pour organiser une séance de sensibilisation à l’attention des élèves filles de l’établissement. Une rencontre marquée par des mots simples, mais puissants. «Vous avez les mêmes cerveaux que les garçons. Soyez juste concentrées et assidues», a lancé l’une des intervenantes.

Quelques élèves sensibilisés et photo avec le Fawe et l’APE. © D.R.

Les élèves ont notamment écouté le témoignage inspirant de Jessica Allogo, femme de sciences devenue cheffe d’entreprise. Elle a su conjuguer passion scientifique et esprit entrepreneurial en créant sa propre marque de confiserie artisanale. Une illustration concrète que la science peut aussi mener à des parcours originaux et accomplis. Prenant la parole au nom des parents, Loriane Oye, la vice-présidente de l’APE a salué l’initiative avec émotion et conviction l’initiative de le Fawe en soulignant l’impact durable d’une telle démarche. «Grâce à vous, nos filles ne voient plus les sciences comme un domaine réservé à d’autres, mais comme un territoire à explorer, une aventure à vivre, une vocation à poursuivre», a-t-elle dit.

Dans la salle, l’enthousiasme était palpable, l’idée que les sciences sont aussi une affaire de fille a fait son chemin et des ambitions devraient prendre forme. «Oui, dans cette salle se trouvent les scientifiques de demain, les ingénieures, les chercheuses, les professeures… et pourquoi pas, les prochaines lauréates du prix Miss Sciences», a commenté Loriane Oye. Ce moment de sensibilisation, salué comme un déclic par les organisateurs, rappelle que la confiance en soi et l’exemplarité sont parfois les meilleurs leviers de transformation. «Merci de contribuer à l’émergence d’une génération de jeunes filles audacieuses, prêtes à affirmer haut et fort : moi aussi, je veux devenir scientifique», a conclu Loriane Oye.

 
GR
 

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