Election présidentielle à deux tours au Gabon ? C’est l’un des points pour la consolidation de la démocratie du pays, et l’État de droit, devant figurer au menu des discussions du dialogue national voulu par Ali Bongo Ondimba.

Ali Bongo Ondimba projette une «réflexion devant aboutir à des réformes constitutionnelles ambitieuses et courageuses». © Gabonreview/Shutterstock

Ali Bongo Ondimba projette une «réflexion devant aboutir à des réformes constitutionnelles ambitieuses et courageuses». © Gabonreview/Shutterstock

 

Lors de la prestation de serment pour son deuxième mandat à la tête du pays, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a manifesté un soudain intérêt pour la conduite d’une véritable «réflexion devant aboutir à des réformes constitutionnelles ambitieuses et courageuses». Sa réélection controversée à l’issue de la toute dernière présidentielle est visiblement le stimulus de l’intention de moderniser le cadre constitutionnel du pays ; Ali Bongo n’ayant jamais abordé auparavant cet aspect si grippant du dynamisme de la vie politique gabonaise. En effet, alors que la Constitution avait été modifiée en janvier 2011, deux ans après sa première accession au pouvoir, il n’était alors question que du renforcement des pouvoirs du pouvoirs du président de la République, jamais du nombre de ses mandats ou de l’organisation des élections.

S’il est clair que le désir d’offrir au Gabon un passage à l’élection présidentielle à deux tours, la limitation et de la durée des mandats électifs, n’est pas une idée originale d’Ali Bongo Ondimba, celui-ci semble aujourd’hui résolu à mettre ces préoccupations sur «la table, sans tabou, ni soupçon», lors du dialogue national, dont le fond et le format devront être préalablement définis. «Toutes les forces vives de la Nation doivent participer à ce travail de modernisation et de refondation de notre constitution afin de construire des institutions encore plus fortes plus ancrées dans nos valeurs, et davantage au service du développement. Il en va de l’avenir de notre pays», a déclaré Ali Bongo Ondimba, le 27 septembre 2016.

La migration vers le second tour de l’élection du président de la République est une solution parmi tant d’autres, devant permettre de mettre un terme, aux nombreuses contestations postélectorales ; de limiter le risque d’avoir un président de la République, élu avec un faible suffrage et d’offrir l’alternance au pays.

 

 
GR
 

17 Commentaires

  1. Pala dit :

    La poudre aux yeux ! Même à mille tours c’est toujours lui le VAINQUEUR de toute élection. Et ces avions qui intimident les librevillois, ils sont aussi dans la constitution ? Et ces gabonais abattus parce qu’ils ont refusé de tuer leurs compatriotes, c’est quel article de la constitution qui lui permet cela ?

  2. Kass dit :

    vous vous leurrez ou alors vous croyez vivre à utopialand. Nous sommes au Gondwana-gabonais! La révision de cette constitution n’ira jamais dans le sens de la limitation des pouvoirs du « camarade » Président ni des élections présidentielles à deux tours; ni même des reformes dans le processus de résolution des recours à la CC. Wait and see…

  3. mouendou dit :

    Mrs de gabonreview,arretez de distraire ,le peuple gabonais n’attend rien de cet assassin tricheur avec leur systeme PDG .Ils sont aux antipodes de nos aspirations legitimes.Quelqu’un qui ne respecte pas une constitution sur laquelle il jure.Le probleme de cette bande de criminels est qu’ils considerent que le Gabon leur a ete legue en heritage;donc vous pouvez concevoir tout ce que vous voulez en termes de lois ,cela ne servira a rien puisque eux ils pretent serment sur les mots :triche,vol,meutre ,mensonge sont inscrits .Mais rassurez-vous le peuple est en train de preparer sa propre revolution car le sang de ses enfants lachement assassinés crie vengeance;
    Que tous ces rigolos de « magistrats’ de la cour prostitutionnelle gabonaise sachent que nous connaissons leurs noms.Une fatoie est deja sur leur tete ainsi que sur celle de leurs progenitures et parents directs.Un adage dit que:’l’oiseau oublie le piege mais le piege n’oublie jamais l’oiseau.

  4. Ari dit :

    Le roi Ali Bongo Ondimba BOA au pays des merveilles.
    De quelle constitution parles-tu BOA? Celle que tu as bafoue, que tu es entrain de bafouer, et que tu bafoueras encore et encore.

  5. Elangi dit :

    Mouendou; tu as parfaitement raison

  6. AZARUS ZAPATERUS dit :

    il faut deplacer les debats avec les betes .tu prends tous le monde comme toi heinsss Ali.
    tu n arrive pas d abord a gagner une election a un tour , c est celle de 2 tours que tu va gagner?

    fais meme une election a 10 tour , on sait que tu vas toujours trouver les raisons et d autres puits de petrole a donner a TOTAL pour que tu t impose au pouvoir et que la france t accorde une enieme chance

  7. louetsi dit :

    C’est vraiment genetique chez les bongo frauder ou truquer les resultats des scrutins au gabon sachant bien que le fonction de chef de l’etat ne leur sied pas,ces derniers perpetuent le retard du gabon.

  8. jean bille dit :

    c’est de la poudre de perlimpinpin! élections à 2 tours, limitation de mandats, etc….un autre piège pour discréditer la vraie et seule opposition rassemblée autour de jean ping, le président élu par le peuple (et non pas par la cenap et la cour à mado). en 2011, il a renforcé ses pouvoirs personnels en manipulant cette constitution qu’eux-mêmes ne cessent de violer opportunément. que ne continue -t-il pas seul à la trafiquer comme de coutume? d’autant que, comme son rusé de « père », ces modifications constitutionnelles seront rognées au fil des années. il n’a pas besoin de l’opposition de jean ping pour tromper les gabonais comme souvent et toujours.

  9. RADJOUMBA dit :

    Effectivement même à un million de tours, ali trouvera toujours le moyen pour tricher, mais avant tout, il doit faire la lumière sur l’assassinat de notre compatriote SONNET

  10. Bukulu bu ngani dit :

    Même si on parle de limitation de mandats, il s’arrangera à ne pas prendre en considération les 2 premiers. On ne prendra en compte que les mandats à partir de la modification. Il sera donc partant pour au moins 2 autres septennats. Cela aura au moins le mérite de le voir arriver à 2025 à la tête de l’état et on verra bien le degré d’émergence qu’aura pris le pays. Vive le pays où tout va bien!

  11. Laissez Ali et son BBNA faire leur vacarme, ils le font pour qu’on l’accepte comme président et une fois la fin du mandat avance, il viendront nous parler d’un referendum en votant par oui non la limitation des mandats et l’élection a deux ou mille tours puis modifier la constitution et la tailler a sa mesure. Voila son jeu.
    Alors Malheureusement pour lui…

  12. Shaka Loubedi dit :

    vous avez tout dit.Je n’ai plus de mots. Je suis echoeurer et degouter de vivre dans ce pays.

  13. messowomekewo dit :

    Ce qui de mon point de vue est important ,ce n’est pas tant le nombre de tours de l’élection du Président de la république, c’est plutôt la possibilité d’avoir une alternance à la tète de l’Etat.Tout le monde a bien vu ce qui s’est passé en 2009 et tout récemment encore,avec la possibilité de falsifier les PV dont disposent les différents démembrements de la CENAP et autres représentants locaux du pouvoir.En plus la Cour constitutionnelle n’est pas neutre,dans la gestion du contentieux électoral. Il faut donner au pays un souffle neuf,cela permet de renouveler les énergies, de donner à ceux qui ont déjà beaucoup travaillé,la possibilité de se reposer et bien entendu de regarder d’autres faire et éventuellement de revenir aux affaires avec d’autres arguments.Quand ce sont les mêmes, le pays ne peut pas évoluer de façon optimale,en profitant de l’expertise de tous ses fils et filles.On ne peut pas faire carrière à la tète du pays ou des institutions, cela n’est pas sain et ne permet pas un rayonnement comme une nation moderne.Tout homme,aussi brillant soit-il a forcément des limites;c’est cela même l’essence de l’être humain;donc s’éterniser au pouvoir par divers artifices est contre- productif pour la société dans son ensemble et destructeur pour soi-même. Le pouvoir est une drogue et l’addiction use. In fine ,cette façon de s’accrocher au pouvoir,affaiblit les institutions parce que n’ étant pas réellement l’émanation de la volonté du plus grand nombre.Le Président déclaré élu sait au font de son âme qu’il n’a pas gagné les élections présidentielles ,tous ceux qui l’aident à se maintenir de cette façon à la tète du pays n’ont pas le sommeil tranquille ,quoi qu’ils feignent.Ils pourront tout essayer,leur propre conscience sera toujours là pour leur rappeler leur forfaiture,et le » gouvernement d’ouverture « n’y changera rien.Etre choisi par la majorité des compatriotes est un réel privilège,la force ou les subterfuges pour s’autoproclamer élu ne permettent pas de dissimuler la réalité,celle des urnes . on peut vous appeler Mr le Président,mais parfois ceux qui vous désignent ainsi savent très bien et précisent au font d’eux-mêmes qu’ils ne vous ont pas élu.Beaucuop de nos compatriotes ont perdu la vie parce que ne se reconnaissant pas dans le choix du ministre de l’intérieur, mais chers messieurs,est ce que cela vaut la peine de massacrer ses propres compatriotes pour rester au pouvoir,alors que ce sont ceux-là qu’on a vocation à diriger?en tout cas l’histoire seule vous jugera.

  14. Joe dit :

    Messowomekewo: IL partira faites-nous confiance

  15. Le Griot dit :

    ha mm mille tour, la tour de Pise est toujours pencher

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