Candidat à sa propre succession à la tête du Gabon, Ali Bongo a bouclé sa campagne électorale ce vendredi 25 août à Libreville. Après avoir fait le tour du Gabon et malgré l’aura d’Alternance 2023, cette plateforme de l’opposition d’où est sorti un candidat consensuel, Ali Bongo persiste et signe : «c’est une victoire nette, une victoire cash, une victoire incontestable qui nous attend». Il croit en sa victoire au soir du 26 août.

Ali Bongo, le 25 août 2023 à Libreville. © Équipe de campagne

 


À 24h du scrutin, Ali Bongo, le porte étendard du Parti démocratique gabonais (PDG) pour la présidentielle du 26 août, a clôturé sa campagne électorale. Un meeting plutôt gigantesque a été organisé à cet effet au Boulevard Bessieux sur l’Avenue Jean Paul II. Contrairement au meeting d’ouverture où les partis de la Majorité républicaine et sociale (MRSE) avaient été écartés, pour la clôture ils étaient réunis autour d’Ali Bongo criant avec les militants et sympathisants qui arboraient des tee-shirts « Ali Pour Tous », «
Allez allez allez président», l’hymne de la campagne de ce candidat. Bien pour rassurer un Ali Bongo qui croit en sa victoire.

«C’est donc ici que s’achève ma campagne, notre campagne», a-t-il déclaré après un périple de 14 jours à travers le Gabon. Ali Bongo qui est une fois de plus revenu sur son accident vasculaire cérébral, a remercié les personnes qui l’ont soutenu dont son épouse et les Gabonais en général. «Ce lien indéfectible que nous avons, doit nous conduire à la victoire. Il n’y a pas d’autre choix pour la victoire car il n’y a pas d’autre choix que la paix et le changement», a-t-il soutenu. «Demain est-ce je peux compter sur vous ?», a-t-il interrogé. «Oui. K.O K.O. K.O.» a répondu en chœur la foule excitée.

Venues des différents coins du Grand Libreville, de milliers de personnes ont assisté au meeting de clôture d’Ali Bongo. © D.R.

«Demain nous voterons, demain nous gagnerons»

«Demain nous voterons, demain nous gagnerons», a poursuivi Ali Bongo qui s’adressait à une marée humaine. Très critiqué par ses challengers qu’il taxe d’ailleurs de trouble-fête, il prévient «demain nous allons dire à ces petites gens que jamais nous ne les laisserons vendre notre pays ni mettre en danger la sécurité de nos enfants. Vous et moi demain par le vote nous allons les chasser tous». «Ces gens-là qui nous donnent de leçons, ceux qui ont accepté d’être des membres du gouvernement et maintenant voudraient dire allons déstabiliser notre pays. C’est non, nous ne les laisserons pas faire», a-t-il ajouté.

«Moi Ali Bongo Ondimba, moi homme, moi citoyen, moi votre candidat je vous le dis les yeux dans les yeux le Gabon demeurera un exemple de paix pour l’Afrique et pour le monde. Nous ne nous laisserons pas déstabiliser pas ici, jamais !», a-t-il lâché. «Nous faisons ensemble la promesse que nous chasserons loin de nos maisons, loin de notre pays ceux qui portent la haine. Ceux qui font tellement honte au Gabon. Nous allons être en tête demain, nous allons les battre», a-t-il poursuivi plébiscité par la foule toujours excitée.

Participer au triple scrutin

Selon Ali Bongo, l’opposition sera tout aussi battue par le projet qu’il propose. Un projet qu’il présente comme celui du changement, un pacte qu’il propose au peuple de conclure avec lui. Le seul dit-il, qui répond aux préoccupations quotidiennes du peuple en proposant des solutions concrètes et réalistes.  «Ce pacte est bon pour vous, pour vos enfants, pour vos parents. C’est dans cet esprit que je l’ai conçu. Quand nous aurons voté demain, c’est dans cet esprit que le mettrai en œuvre», a-t-il promis. «Pour vous dans les 5 ans à venir je continuerai à me battre», s’est engagé Ali Bongo selon qui dans 5ans, le Gabon ne sera plus le même.

Présentant la date du 26 août comme un jour historique pour la démocratie gabonaise, Ali Bongo a appelé tous les électeurs aux urnes pour faire le choix de leur président, leurs députés et leurs représentants locaux. «N’écoutez donc pas les appels au boycott. Demain 26 août votez aux trois élections, faites-le pour vous», a-t-il conseillé. «Le moment est venu. C’est entre vos mains que se trouve l’avenir de notre pays. Tout comme vous avez confiance en moi, j’ai confiance en vous», a-t-il dit avant de soutenir «par la grâce de Dieu, nous gagnerons».

 
GR
 

11 Commentaires

  1. Akoma Mba dit :

    Les miracles existent au Gabon. Le petit camarade a retrouvé son esprit. Le ridicule ne tue pas

    • Gayo dit :

      Et voilà Ali Bongo qui panique, menace de chasser Ondo Ossa et Chambrier de leur pays pour l’exile, d’en faire des apatrides. Il parle de trouble fête. Argument d’un lâche qui a toujours fuit et frauder pour ne pas affronter les défis normaux qu’affronte tout le monde. Diplômes achetés, siège de député on a menacé, intimidé, embastillé pour se retrouver seul candidat. Des adversaires politiques sérieux ce sont des troubles faites pour Ali Bongo qui préfère usurper le rôle de président élu. Il s’énerve parce que son plan pour piper les dés à son avantage semble compromis. Toute une vie basée sur le faux et l’usurpation. Pratiques et méthodes que vont employer Malika et Fabrice Bongo pour usurper des postes de député où ils ont écarté les adversaires en utulisant la fourberiez, des méthodes déloyales et iniques.

  2. Fille dit :

    Espérons qu’il y aura ou qu’il y a eu un débat télévisé des candidats aux présidentielles ? Oups c’est demain, j’ai raté quelque chose. Help !

  3. Serge Makaya dit :

    Ils ont l’argent du contribuable, l’argent volé, le soutien du roitelet du Maroc et de la nébuleuse francafrique. Et même le soutien de l’union européenne. Cette comédie doit cesser. Moi j’ai été dans le système. Et je sais que les jeux sont faits. N’attendez même pas un quelconque miracle tant que Marie Madeleine Mborantsuo sera aux commandes de la Cour Constitutionnelle. IL N’Y AURA AUCUN MIRACLE.

    Ce qu’il fallait faire, c’était de refuser cette énième mascarade présidentielle. Vous êtes vraiment de pauvres manipulés mes frères et sœurs Gabonais. Pitié. Et vous voulez encore attendre 7 ans pour un changement ? Continuez de rêver. Vous verrez qu’au bout de deux ans maximum Nourredine Valentin Bongo deviendra le nouveau président du Gabon. C’est ça le but poursuivi après cette nouvelle mascarade présidentielle.

    • Serge Makaya dit :

      Autre chose : les Bongo n’existent plus. Il porte encore une dernière fois ce nom. Vous verrez qu’il va disparaître au profit des Valentin. Dans trois ou quatre ans au plus. Quel Bongo (côté Patience Dabany et autres) avez-vous vu durant cette ridicule campagne ? Zéro. Et si ces vrais Bongo se taisent désormais, c’est qu’ils ont reçus de l’argent pour fermer A JAMAIS leurs bouches.

  4. Rembourakinda dit :

    Serge Makaya est constant, il n’a jamais varié. J’espère seulement qu’il s’est enrôlé. Ali Bongo est malade, incapable d’honorer sa participation à l’émission « un candidat un projet. À mon avis, il y aura un tsunami A2O, car les électeurs pedegistes de 2016 vont rallier A2O. Devant une telle force, 3M ne pourra que valider la victoire du candidat consensual. Plutôt que d’essayer de tricher, je leur demande dès maintenant de négocier, afin d’obtenir des garanties de leur sécurité. ABO est fini, personne ne peut le déclarer vainqueur, ils sont tombés dans leur propre piège.

    • Serge Makaya dit :

      Que Nzame puisse te lire mon fils. Mais pardonnez mon inquiétude, moi qui ai été dans ce système mafieux pendant quasiment 40 ans. Je veux bien vous croire mon fils Rembourakinda. Oui, l’espoir demeure malgré tout. A Ntare Nzame.

  5. Jacob Nze Biteghe dit :

    Il fallait venir le dire en direct à l’emission 1 candidat 1 projet. Tout en toi n’est que le reflet du faux et de l’usage du faux. Vraiment pathétique cette campagne

    • Serge Makaya dit :

      Mon fils ou petit fils Jacob Nze Biteghe, Ali est soit mort soit invalide. Et s’il est invalide, ne peut donc plus bouger ni s’exprimer. Ce sont donc des sosies qui sont GRASSEMENT payés par le contribuable (et non par la famille Bongo-Valentin) qui font le travail jusqu’à la fausse victoire annoncée par la sorcières Marie Madeleine Mborantsuo.

      Il faut que vous puissiez me croire. J’ai été des décennies dans ce système mafieux. Parce que c’était mon boulot, ma sale besogne. Je n’ai pas travaillé avec Ali caca 💩 Bongo, mais avec Léon Mba et Albert Bernard Bongo (devenu après Omar Bongo). Les français ont extrêmement peur qu’une véritable démocratie s’installe dans notre pays. Voilà pourquoi ils feront tout pour maintenir un régime qui est sous leur botte. Que l’expérience du Tchad puisse vous servir de leçon. Bravo au Mali et au Burkina Faso qui prennent désormais leur distance avec ces hypocrites de français.

  6. Gayo dit :

    Le Dieu de ce kleptomane, ce criminel, ce lâche, cet incompétent, ce cancre d’Ali Bongo est certainement le diable maître du mensonge et de l’illusion. Il a toujours été confiant même sur sa carrière musicale qui a été au finish un flop. Ali Bongo n’a jamais gagné une élection même pas celle de député où il a usé de faux, de menaces, de corruption, d’intimidation pour rester seul candidat à Bongoville. Méthodes qu’aujourd’hui appliquent Malika Bongo et Fabrice Andjoua pour confisquer comme lui des sièges de député sans jamais affronter des contradicteurs. La lâcheté, la médiocrité et l’indignité sont héréditaires chez les Bongo. De la même façon qu’Ali Bongo n’a jamais obtenu un diplôme si ce n’est par la fraude, de la même façon il ne gagnera jamais une élection au Gabon. Dieu a un jour pour frapper les criminels, les fraudeurs et les voleurs.

  7. Serge Makaya dit :

    je tiens a préciser aux Gabonais que ce n’est pas Ali Bongo (caca Ali Bongo) qui s’exprime, mais bien l’un de ses multiples sosies. ALI BONGO EST BIEN MORT OU MORT VIVANT…

    LE GABON EST ACTUELLEMENT GOUVERNE PAR LES VALENTIN (proches du Quai d’Orsay et du roitelet du Maroc) ET LE ROYAUME DU MAROC… CROYEZ SERGE MAKAYA MEZME LES YEUX FERMES… ET VIVE LA RUSSIE…

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