Cette année 2024, le ministère des Mines a célébré avec les entités sous sa tutelle, particulièrement la Société équatoriale des mines (SEM), la fête du Travail. «On ne peut pas se permettre aujourd’hui d’être séparés», a déclaré le ministre Gilles Nembé, selon qui les acteurs du secteur minier doivent impérativement travailler ensemble pour la mise en œuvre des projets qui renforceront le tissu industriel gabonais et déboucheront sur la création de nombreux emplois.

Gilles Nembé s’exprimant le 4 mai 2024. © D.R.

 

La fête du Travail, a fait savoir le ministre des Mines Gilles Nembé, revêt une double importance pour les acteurs du secteur minier. «Quand on est minier, il y a deux fêtes qui sont importantes : le 1er mai et la Sainte Barbe», a-t-il indiqué. Pour cette célébration, il a réuni les agents de son ministère et des entités sous-tutelle, particulièrement la Société équatoriale des mines (SEM) pour au-delà de la célébration, discuter et redéfinir un cadre dans lequel ils vont évoluer durant les années à venir. «Il est très important que nous cessions d’avancer de manière séparée», a déclaré Gilles Nembé. «On ne peut plus se permettre qu’une organisation se mette à faire des choses dans son coin et souvent au détriment de la République», a-t-il ajouté.

Selon lui, l’idée autour de ce rassemblement était d’envoyer un signal quant à l’unité et la cohésion des miniers. «Le temps où les entités se battaient, où chacun essayait de tirer la couverture vers lui est fini», a-t-il dit. «On ne peut pas se permettre aujourd’hui d’être séparés», a affirmé Gilles Nembé qui a rappelé à  ses collaborateurs l’importance du secteur minier dans le développement du Gabon. Les mines, a-t-il laissé entendre, sont au centre de tout, et sont une solution pour l’après-pétrole. «Chaque fois qu’on a une mine, c’est l’énergie, le courant, l’eau, la santé, la route qui arrivent», a dit le ministre soulignant que plusieurs projets structurants sont adossés au développement des mines.

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La SEM, «bras armé du ministère»

«Il y a 25 ans, le Gabon avait deux mines. En 2025 le Gabon aura une dizaine de mines. En 2035, le Gabon aura 25 mines. Les mines sont en train de changer d’échelle et les mines doivent être un contributeur important au niveau de l’économie nationale», a commenté le membre du gouvernement de la Transition selon qui un tel essor implique la conjugaison des efforts des acteurs du secteur d’autant plus que des milliers d’emplois se dessinent à la clé de la mise de ces projets dans un contexte où, le Gabon entend en plus d’exploiter les mines, transformer les ressources issues de ces mines. «Le temps où, on prenait une ressource on envoyait à l’étranger, il n’y avait pas de retombées en local, est fini», a soutenu Gille Nembé.

Dans sa démarche, il a rappelé le rôle essentiel de la SEM dit-il, «bras armé du ministère». «La SEM appartient à 100% à l’État gabonais. Le ministère doit la renforcer. On doit la rendre beaucoup plus forte, lui donner un accès à l’ensemble des ressources de la Nation», a appuyé le membre du gouvernement de la Transition. S’il a indiqué que la SEM «doit revenir vers les fondamentaux» pour répondre aux attentes, il a tout aussi rassuré et encouragé les acteurs du secteur à poursuivre leurs efforts. Ce, afin que le secteur minier contribue davantage à l’économie nationale. Parmi eux, les agents du ministère qui espèrent le rencontrer dans un autre cadre.

 
GR
 

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