La société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a lancé le 18 août sa série de séminaire de formation pour les délégués du personnel et les chefs d’établissements, sur le dialogue social en entreprise.

Les délégués du personnel de la SEEG à l’école du dialogue social. © Gabonreview

 

La première session du séminaire de formation sur le dialogue social en entreprise, lancé le 18 août par le directeur général de la SEEG, Alain Patrick Kouma, a accueilli au centre de formation Jean Violas une trentaine de délégués du personnel.

Prévue du 18 août au 2 septembre pour les délégués du personnel, et le 9 septembre prochain pour les chefs d’établissements de la région Estuaire, cette action vise à former les participants sur les techniques de négociation, mais également sur les modalités de mise en œuvre du dialogue social en entreprise.

© Gabonreview

En effet, le dialogue social peut être défini comme étant l’ensemble des dispositifs élaboré au sein d’une entreprise pour fluidifier les relations entre le personnel et la hiérarchie de l’entreprise.  «Le dialogue social est un élément important pour le développement des entreprises. Sans dialogue social, les partenaires et les employeurs ne peuvent pas se mettre d’accord sur une vision. Et qui dit vision, dit objectif à atteindre et cela passe par la concertation entre les hommes», a assuré le conseiller du directeur général de la SEEG, en charge du dialogue social, Gustave Ondounda.

Au cours du séminaire de formation, les participants sont entretenus sur la notion et les principes du dialogue social ; le rôle du délégué du personnel et des délégués syndicaux. Une initiative saluée par le délégué du personnel de la SEEG collège cadre, René M’Benguet Malat, selon qui, cette action permet aux délégués de pouvoir se familiariser avec tous les outils ; d’être plus efficace dans l’intérêt de l’entreprise qu’il sert et des employés qu’il représente.

«Depuis 2017, à la SEEG nous avons connu un cycle de revendications, d’instabilité et les délégués du personnel ont été fortement sollicité pour pouvoir mener à bien ces nombreuses négociations, sauf que derrière, il est parfois arrivé qu’il y ait des cas qui sont posés à tort ou à raison et qui ne devaient pas l’être du fait que certains délégués n’avaient pas les rudiments nécessaires en rapport avec la mission qui est la leur», a-t-il souligné.

Ouvrant les travaux de cette première session, Alain Patrick Kouma a affirmé que «par conviction, la SEEG rayonnera davantage grâce à l’action concertée et responsable de chacun de ses salariés, animé au quotidien du souci permanent de préserver le dialogue et de respecter les dispositions légales, réglementaires et conventionnelles qui encadrent nos activités», rappelant aux séminaristes que l’image et la notoriété de la SEEG dépendent étroitement de ses représentants.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire