Après six ans d’exercice au Gabon, le représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a fait ses adieux à la présidente du Sénat, à l’occasion d’un dernier échange le 23 septembre au cours duquel les deux personnalités ont évoqué la redynamisation de la coopération entre l’OIF et le parlement gabonais.

Dr Lucie Milebou Mboussou et Aboubacar Noumansana, le 23 septembre 2020, à Libreville. © D.R.

 

Directeur du bureau régional de l’OIF pour l’Afrique centrale s’apprête à quitter le Gabon. Il a lancé dernièrement une série d’échanges et de rencontres aux relents d’adieux, qui l’ont conduit au palais Omar Bongo Ondimba mercredi 23 septembre. Avec Dr Lucie Milebou Mboussou, Aboubacar Noumansana n’a pas manqué de faire le bilan de ses six années passées dans le pays, particulièrement au sujet de la coopération entre l’organisation qu’il représentait et le Parlement gabonais.

Sur cette question, la présidente du Sénat qui l’a félicité pour le travail accompli dans le cadre de ses missions au Gabon, a d’ailleurs exhorté le représentant sortant de l’OIF à transmettre à son successeur le dossier lié au programme «Noria» financé par l’Organisation et destiné prioritairement aux parlements du Sud. Celui-ci il propose de nouvelles méthodes de travail basées sur les technologies de l’information, de la communication et du numérique. Dr Lucie Milebou Mboussou a milité auprès de son invité pour la poursuite de ce programme bénéfique aux élus gabonais et à leurs collaborateurs.

Au-delà de la poursuite de ce programme qui, rappelle-t-on au palais Omar Bongo Ondimba, vise à «moderniser le fonctionnement des parlements en y développant de nouvelles méthodes de travail basées sur les TIC et à promouvoir et renforcer la visibilité des parlements francophones à travers l’amélioration et le transfert des outils, des compétences et des connaissances parlementaires», Dr Lucie Milebou Mboussou a exhorté le représentant de l’OIF sortant  à voir plus loin que la commune de Libreville et ses environs. Elle a en effet a souhaité que les actions menées par l’OIF au Gabon soient également orientées vers l’arrière-pays, notamment pour les questions liées à la préservation de l’environnement, au développement durable, aux énergies renouvelables et aux changements climatiques.

 
GR
 

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