Unique candidate du département de Tsamba Magotsi et de la commune de Fougamou, lors des primaires organisées samedi 16 janvier sur l’ensemble du pays, la présidente sortante du Sénat défendra les couleurs du Parti démocratique gabonais (PDG) pour les sénatoriales prévues les 30 janvier et 6 février prochains. Si sa victoire ne fait aucun doute, certains la voient déjà revenir à la tête de la chambre haute du Parlement gabonais.

Lucie Milebou, le 16 janvier 2021, à Koulamoutou. © Facebook/PDG

 

À la suite des élections sénatoriales prévues les 30 janvier et 6 février prochains, le bureau du Sénat devra être renouvelé. Conformément à la nouvelle Constitution issue du Dialogue politique d’Angondjé, il s’agira de l’ouverture de la 5e législature qui fixe désormais à 6 ans le mandat des sénateurs. Pour beaucoup, Lucie Milebou Aubusson ép. Mboussou devrait rempiler à la tête de la chambre haute du Parlement gabonais.

Ayant pris part aux primaires organisées par le PDG samedi sur toute l’étendue du territoire national, la présidente sortante du sénat l’a emporté sans surprise. D’autant qu’elle était l’unique candidate du département de Tsamba Magotsi et de la commune de Fougamou lors de cette consultation interne au terme de laquelle elle a obtenu la totalité des 29 voix sollicitées. C’est donc elle qui défendra les couleurs du parti d’Ali Bongo face à l’opposition. Mais là encore, sa victoire ne fait déjà plus aucun doute. Restera donc à convaincre les instances de son parti de la proposer à nouveau à la tête du palais Omar Bongo Ondimba. Rien n’est joué.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Julien N'goua dit :

    C’est quand même beau le cinéma gabonais !

    • Gayo dit :

      Ali Bongo ne respectant aucune norme, aucune tradition, je serai étonné de revoir Milebou a la tete du Senat, vu le peu de confiance qu’on lui fait chez les Bongo et au sein du PDG. Parcontre Andjembe, cousin d’Ali Bongo, le vrai president du Senat, le surveillant des faits et gestes de Milebou, il est certains qu’il conservera sa place.

  2. Serge Makaya dit :

    Comment fait-on pour défendre « les couleurs » du parti d’un mort (Ali Bongo) ? A Ntare Nzame!! Vos maîtres (les français ou Quai d’Orsay) finiront bien par annoncer sa mort. Ne vous inquiétez pas. Ce qui se passe chaque jour au Gabon à déjà été préparé des jours précédents. Tout est manipulé. Il n’y a rien de VRAI , de sincère sur le plan politique et économique. Je vous le répète: Notre pays est dirigé par Sylvia Valentin qui est, elle même une marionnette du Quai d’Orsay. CROYEZ-MOI, JE NE VOUS RACONTE PAS DES MENSONGES. LA FRANCE EST BIEN AUX COMMANDES DU BATEAU GABON.

    Quand Omar Bongo des plateaux batekes est décédé, la France l’a officialisé des semaines plus tard, le temps pour elle de préparer son valet qui a été le défunt Ali Bongo. Le même cinéma se joue depuis octobre 2018, date du décès d’Ali Bongo à Riyad.

    • Serge Makaya dit :

      Observez un pays comme le Rwanda qui était aussi colonisé par les français avant la guerre civile. Aujourd’hui, ces français n’ont plus la main mise sur le pays avec Kagame. Et voyez-vous comment le pays se porte MIEUX depuis ?

      Le Gabon connaîtra un BOUM ÉCONOMIQUE lorsqu’elle se séparera DÉFINITIVEMENT de ce BOULET qu’est le Quai d’Orsay.

  3. Serge Makaya dit :

    Les histoires de dialogue avec le gouvernement voulu par l’union européenne et la France nous retarde énormément. C’est une perte de temps, puisqu’en plus l’assassin des Gabonais en 2016 (BOA) est bien MORT depuis octobre 2018.

    ALI BONGO EST BIEN MORT. CE QU’ON VOUS MONTRE À LA TÉLÉ, C’EST DE L’ENFUMAGE TOUT SIMPLEMENT.

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