Séraphin Moundounga : «Les grandes démocraties de ce monde moderne sont la construction des militaires»

À l’approche de l’élection présidentielle, Dr Séraphin Moundounga, président du Conseil économique, social et environnemental de la Transition (CESE), souligne l’importance de maintenir les autorités militaires au pouvoir pour consolider la démocratie gabonaise. Lors de la première session ordinaire de 2025, il a mis en avant le rôle historique des militaires dans la construction de grandes démocraties, citant en exemple la Grande-Bretagne, les États-Unis, la France et le Ghana. Selon lui, les militaires doivent aider le peuple gabonais à bâtir une démocratie solide avant de céder le pouvoir aux civils.

Séraphin Moundounga, le président du CESE, le 18 février 2025. © GabonReview
À moins de deux mois de l’élection présidentielle, Dr Séraphin Moundounga, président du Conseil économique, social et environnemental de la Transition (CESE), multiplie les interventions pour souligner l’importance de permettre aux autorités de la Transition de poursuivre leur mission. Lors de l’ouverture de la première session ordinaire de 2025, en présence du Premier ministre, il a évoqué les exemples de grandes démocraties modernes telles que la Grande-Bretagne, les États-Unis, la France et, en Afrique, le Ghana.
«Au Gabon, nous ne souhaitons pas vivre l’expérience risquée du Ghana, qui est passé par trois coups d’État avant d’accoucher, dans la douleur et le sang, de la démocratie», a déclaré Dr Séraphin Moundounga. Il a ajouté : «C’est pourquoi, le Gabon, qui a déjà entre ses mains, le bon grain notoirement prouvé et éprouvé, a tout à gagner à ne pas s’en séparer, en refusant de prendre le risque d’essayer des grains vraisemblablement ou présumés bons, tel que je l’ai exprimé dans mon discours des vœux, sous l’allégorie ou voile de la métaphore d’éviter, avant consolidation de notre démocratie, de laisser le chantier, le bébé, entre les mains d’ouvriers malhabiles».
«Les militaires ont réussi à bâtir des démocraties»
Pour le président du CESE, les grandes démocraties modernes ont été construites avec l’implication des militaires. «Nous avons, au Gabon, la chance d’avoir le général Brice Clotaire Oligui Nguema qui libère le pays sans effusion de sang. En pratiquant ce que j’ai qualifié le devoir de la désobéissance humanitaire qui a permis au Gabon de sortir de la situation de dictature atroce. Et progressivement rentrer vers un processus où les droits des personnes sont garantis de façon progressive», a-t-il affirmé.
Répondant à ceux qui estiment que les militaires ne sont pas destinés à exercer le pouvoir et devraient rester dans les casernes, Dr Séraphin Moundounga s’oppose fermement à cette idée. «Étant entendu que l’histoire nous enseigne parfaitement le contraire, les militaires ont réussi à bâtir des démocraties. Profitons de l’arrivée des militaires pour que ces militaires aident l’ensemble du peuple gabonais à bâtir une démocratie solide au Gabon», a-t-il indiqué. Selon lui, une fois cette démocratie suffisamment consolidée, d’autres acteurs pourront éventuellement prendre le relais pour poursuivre l’œuvre entamée.
Le président du CESE met au défi quiconque de démontrer qu’une grande démocratie de l’envergure de la Grande-Bretagne, des États-Unis, du Ghana ou de la France a été construite sans l’intervention des militaires.

25 Commentaires
Mettez une chèvre à la place de Oligui et Moudounga avec son doctorat viendra nous dire que cette chèvre est le meilleur choix pour nous. En 2009, son mentor Bongo Ali allait faire un pays émergent en 2025. Mensonge, nous y sommes et le pays est parterre. N’attendez rien des militaires, tous les militaires gabonais ne sont pas des patriotes, ça se saurait. Ils ont tous juré fidélité aux Bongo. Si Oligui était un patriote, il aurait mis fin au délire dès octobre 2018. Le patriote c’est Kelly Ondo, voilà pourquoi Oligui le maintien en prison.
Monsieur porte le titre docteur en droit en débitant des âneries. En quoi les militaires ont-ils créé la démocratie américaine ? J’imagine qu’il pense au premier président américain, George Washington en citant les États-Unis. La démocratie américaine est le résultat de la lutte des colonies américaines contre la Grande-Bretagne. Elle a été consolidée en 1787 à Philadelphie avec la rédaction de la Constitution et des institutions actuelles qui sont le résultat d’un travail collectif des délégués de 12 États (Rhode Island n’y a pas pris part). La Convention constitutionnelle était présidée par George Washington, qui sera ensuite élu comme premier président américain. La démocratie américaine est le résultat d’un travail collégial réalisé des civils dont les grandes figures étaient James Madison, Benjamin Franklin, Alexander Hamilton, etc.
Une démocratie TIRE sa légitimité du peuple.
Le Dr, en mettant « démocratie » et « militaire » dans son propos, a fabriqué un oxymore.
Merci à lui pour ses obscures éclaircissements.
« …Obscures éclaircissements » est un oxymore. Pour qu’il y ait oxymore, il faut réunir (le plus souvent) un mom et un adjectif. En conséquence de quoi « démocratie » et « militaire » ne sont pas des oxymores. Ce sont deux substantifs.
Connaissez-vous António de Oliveira Salazar? Il est économiste de formation et il a installé au Portugal une dictature féroce.
Quant à Augusto Pinochet (Chili) et Francesco Franco (Espagne) sont tous deux des militaires qui ont installé dans leur pays respectif un régime dictatorial féroce.
J’ai une question pour vous : quelle différence y a t-il entre une dictature civile et une dictature militaire?
1 – La règle (la plus large) définit l’oxymore comme un rapprochement de deux TERMES, parfois deux phrases, qui semblent contradictoires.
« Le plus souvent » que vous avez mis en parenthèse signifie que l’on rencontre souvent la forme que vous évoquiez, TOUTEFOIS sans exclure les autres formes de contradiction apparente.
Un exemple d’oxymore en politique qui demontre ce que je dis : un « changement dans la continuité ».
2 – Quand le docteur affirme que les grandes démocraties des pays mentionnées sont l’oeuvre des militaires, il démontre son ignorance comme bien des commentaires le prouve.
Chez les militaires il y a la notion FORTE de commandement par les ordres.
Les ordres venant d’UN supérieur (MINORITAIRE) doivent être exécutés par la troupe (la MAJORITÉ) sans discuter.
Des militaires (MAJORITÉ) ont reçu un ordre très discutable d’UN supérieur (MINORITAIRE) pour extraire des informations d’un présumé voleur et ont passé à tabac ce dernier : un jeune marin – un des leurs. Ce dernier est mort. Et d’autres sont mort avant lui lors des couvre-feux.
Monsieur Désire, vous connaissez bien les sanctions quand on désobéï un ordre direct.
Je persiste qu’il y a donc contradiction ÉVIDENTE de l’excercice du pouvoir démocratique par les militaires.
3 – Il y a une différence majeure entre la dictature civile et la dictature militaire.
* La dictature civile n’EXISTE pas – les civils n’ont pas les armes.
* La dictature militaire EXISTE – les militaires ont les armes.
Vous pouvez par vous même observé que les dictatures dites civils ont eu recours aux militaires.
Je connais le cas du Gabon à force de respirer les gaz lacrymogène, et je n’ai jamais les membres du gouvernement civil et le premier ministre matter les manifestants.
Bien à vous.
Vous n’aurez pas la même perception de la notion de « démocratie » selon les deux définitions suivantes.
Selon Abraham Lincoln, la démocratie est » le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ».
Présenté autrement, et en usant d’un oxymore, la démocratie se définit comme la dictature populaire (du peuple).
Donc, il convient de ne pas déformer la perception de la démocratie en fonction de l’abjectif qu’on lui rattache. Je suis d’ailleurs très surpris qu’on « parle » de démocratie au Gabon.
« Gabon » et « démocratie » ne sont-ils pas des oxymores?
Oui ! c’est un oxymore que dire que ‘la démocration est une dicature populaire’.
Allons-y plus loin : « La démocratie, c’est la majorité qui oblige la minorité à être libre. »
Oui ! ma perception diffère de plusieurs notions de « démocratie » parce que ces perceptions ne sont pas miennes.
Voici pourquoi, un gouvernant diffère d’un autre et cela dans un même pays.
Donc j’aurai toujours une vision DÉFORMER de l’expression démocratique de l’autre.
D’où le rôle important des organes régulateurs de l’expession démocratique.
« « Gabon » et « démocratie » ne sont-ils pas des oxymores? »
Selon Alain Bernard B. O., la réponse sera : non, car au Gabon ! nous votons nos élus.
Juste une observation : » la démocratie se définit comme la dictature populaire « ; Restons prudent ! car dans le monde réel, le peuple n’aura pas les armes pour assoir une dictature.
Bien respectueusement.
Corrigez-moi si je me trompe, mais la démocratie des Etats-Unis se base énormément sur la civilisation de la Nouvelle-Angleterre et ses pèlerins venus d’Angleterre au 17e siècle, comme le rapporte si bien de Tocqueville dans son ouvrage « De la démocratie en Amérique ». Les pèlerins dont il s’agit n’étaient pas forcément des militaires, même si certaines de leurs premières lois leur autorisaient le port de l’arme pour assurer leur sécurité dans ce nouveau monde.
Quant à la France, c’est par la guerre civile que la démocratie et la république s’installent au 18e siècle, marquant la fin de la monarchie absolue. Mais quiconque connait un peu l’histoire de ce pays sait que les figures centrales de cette révolution n’étaient pas toutes des militaires (Desmoulins, Robespierre, Danton…) et que par la suite on a eu la terreur marquée par des violations des droits et libertés (exécutions sommaires, procès expéditifs, massacres…). L’espoir de démocratie et liberté s’est évanoui (temporairement du moins) avec la terreur. Hum! Cela donne à réfléchir.
Sinon, je connais quelques militaires qui ont tout fait sauf installer une démocratie dans leur pays. On peut citer le plus triste et célèbre des Adolf et son mentor dans le totalitarisme venu d’Italie (Mussolini).
S’agissant du Gabon, le temps nous dira. Il nous dira si le vilain petit canard deviendra un beau cygne ou si la mignonne petite chèvre de Damas deviendra un adulte très moche. Mais jusqu’ici j’avoue ne pas être très convaincu par ce que j’observe et entends.
Bonjour Y.L. Boussougou-Bouassa,
« Sinon, je connais quelques militaires qui ont tout fait sauf installer une démocratie dans leur pays. On peut citer le plus triste et célèbre … Adolf et son mentor dans le totalitarisme venu d’Italie (Mussolini) ».
Vous dites : »Corrigez-moi si je me trompe ». Adolf Hitler et Benito Mussolini ont bien installé dans leur pays respectifs un régime totalitaire. En revanche, ni l’un ni l’autre n’était « militaire ». Adolf Hitler s’appuyait sur ses généraux pour mener sa guerre. En Afrique, il a pu compter sur le Général Rommel. A. Hitler est le fondateur du parti nazi, Führer (le guide) et Chancelier du IIIème Reich (empire). B. Mussolini était Président du Conseil italien de formation journaliste.
Charles de Gaulle était bien militaire. Winslow Churchill était officier de la marine royale.
Je me permets de le préciser pour des lecteurs (trices) non
averti.es.
Bon continuation.
Adolph HiTLeR a été militaire dans l’armée bavaroise en tant que « caporal supléant » ou « soldat première classe » selon les traducteurs. Monsieur Yann a raison : Hitler était bel et bien militaire.
Hitler n’était pas le fondateur du parti nazi = NAtionalsoZIalistische.
Hitler adhère au parti ouvrier allemand (Deutsche Arbeiter Partei) qui fut fondé à Munich 1919, par Anton Drexler.
Le talent d’orateur d’Hitler fera de lui la voix du parti qu’il re-Baptisa en 1920 : parti national-socialiste des travailleurs allemands.
Oui en général führer = guide ou mieux « Leader ».
Dans le cas d’Hitler : Führer = DUChé = celui qui conduit ou canalise.
Bonne continuation.
Bonjour Monsieur Ikkika,
Nous n’avons pas la même définition de ce qu’un militaire de carrière. Effectivement, Adolf Hitler et Benito Mussolini ont bien intégré des corps militaires. Toutefois, on ne peut pas les comparer à d’autres généraux (amiraux ou maréchaux) de leur génération dont la formation initiale et la carrière sont militaires. Pour faire simple, vous ne pouvez
pas placer un bac +1 au même titre qu’un bac +10.
Je réaffirme qu’Adolf Hitler est bien le créateur du
parti nazi. Il a adhéré a un parti d’extrême droite de travailleurs. Il a évincé son dirigeant et a
rebaptisé le parti « nazi ». Par exemple, Nicolas
Sarkosy a adhéré au RPR créé par Jacques Chirac. Mais par la suite a rebaptisé le parti le parti UMP.
Mes salutations.
Bonjour Monsieur Désiré.
Prenez le temps de lire et vous noterez que nul part le mot « carrière » n’apparaît dans mon intervention.
Le docteur a lancé un défis à quiconque, et Monsieur Yann Lévis, entre autre, l’a relevé avec des arguments sérieux.
Vous affirmez qu’Hitler n’est pas un militaire, en voulant dire « militaire de carrière » : Comment fait-on pour savoir que le mot carrière est associé à militaire si vous n’écrivez pas les deux, l’un à côté de l’autre?
Pour clôre ce point premier point, je vous informe que pour avoir le statut de militaire, il vous suffit de valider TOUTES les étapes du processus de l’enrôlement, dont l’entrainement de base.
Chez les américains, l’entrainement dure 8 à 13 semaines.
Quand vous le réussissez VOUS avez le statut de militaire.
Sur ce point : Je sais ce que je dis.
Pour le second, soit Hitler et le NAZISME, j’avais fait un exposé en allemand sur ce thème.
Sur ce point : Je sais ce que je dis.
Ce que le docteur AURAIT dû faire, c’est un état des lieux de la restauration des institutions au niveau de la justice qui est son domaine, particulièrement la CC.
L’Élection approche.
AUF WIEDERSEHEN, Herr.
Gott und mein Recht.
Chacun de nous a une définition (personnelle) de la démocratie.
ET Toutes ces définitions sont valident.
Parce qu’il y a divers peuples, il y a divers expressions démocratiques.
Gott und mein Recht; Dieu et mon Droit, ou « mon droit divin », est la devise de la monarchie de la Grand Bretagne.
La Grande Bretagne s’est toujours réclamé être une monarchie.
La Grande-Bretagne est une monarchie de droit divin.
Quand le docteur a mis défi de prouver le contraire de ces dires selon lesquels le G-B (UK) est une démocratie construite par les militaires : je suis resté interdit.
Via Internet, la diffusion de cette « » »erreur » » » est planétaire.
L’image du Gabon en prend un sérieux coup parce qu’il a un doctorat – donc très instruit, et qu’il parle au nom du GABON vu sa fonction.
Nous voulons que les autres pays nous respectent ? arrêtons de dire n’importe quoi en public. L’IMAGE du GABON a son importance.
La Grande-Bretagne assume sa monarchie de droit divin.
Gott und mein Recht.
Bien à tous et toutes.
Pour en savoir plus…
Adolf Hitler est né en Autriche. Benito Mussolini est italien. Ils ont en commun d’avoir fui le service militaire dans leur pays respectif. Le premier s’est exilé en Allemagne. Quand au second, il a trouvé abri en Suisse.
A 25 ans (1914), A. Hitler s’engage dans l’armée bavaroise et participe à la
Première guerre mondiale jusqu’en 1918. Blessé pendant la guerre, il est decoré de la Croix de fer. Il devient depuis son accident un « spécialiste de la
transmission » et obtient le grade de « Caporal » (2ème grade au-dessus de soldat de rang). A. Hitler au final n’a passé que 4 ans dans l’armée terrestre avant de devenir le tyran qui est entré dans l’Histoire. Quatre (4) ans passés dans l’armée fait-il d’adolf Hitler un militaire?
Benito Mussolini, de retour en Italie après une amnistie, intègre les
« Bersaglieri » (corps d’armée de terre italienne). Il y restera deux (2) ans. Ces états de services sont honorables et il finit par obtenir le grade « Caporal ». Deux (2) passés dans l’armée fait-il de B. Mussolini un militaire?
Ces sinistres personnages de la Seconde guerre mondiale se sauraient comparés à des généraux (amiraux ou maréchaux) comme le Général Montgomery, Patton,
Eisenhower, Leclerc, etc. Un dictateur est un idéologue sans âme. Un Général est un stratège.
L’histoire fait date. Nous devons la raconter avec rigueur. Je remercie mon professeur d’histoire du lycée (1ère et Terminale au Gabon) de m’avoir fait aimer l’histoire de la Seconde guerre mondiale.
Cordialement à tous.
Bonjour Monsieur Ikika,
J’ai été attentif au commentaire de Monsieur Yann Levy Boussougou-Bouassa. Toutefois je suis inquiet par ces « insinuations ».
On a l’impression que la présence des militaires au pouvoir aujourd’hui le gêne au plus haut point. Il est certainement en droit d’exprimer ses réserves. Car la Constitution lui garantit la liberté d’expression qui a ses limites par l’interdiction de diffamer.
Il explique qu’au fond les militaires n’ont pas vocation à favoriser
l’évolution démocratique des états de manière générale. Et il fait un lien rapide (incroyable) entre les militaires et le totalitarisme en citant deux
exemples contestables.
Il faut bien rappeler qu’Adolf Hitler et Benito Mussolini ont conquis le pouvoir de manière légale sans « coup d’État ». Et leur formation militaire ne
saurait expliquer leur penchant à la dérive totalitaire de leur régime respectif. C’est cette analyse qui constitue un biais cognitif et presqu’une
façon de démontrer sa rigidité cognitive. Ce n’est pas la première fois que je lis Monsieur Y.L Boussougou-Bouassa. C’est la conclusion qui découle de l’usage d’une grille de lecture pas souvent bien maîtrisée.
Quand on est universaliste, on se doit de mettre un bémol à ce genre de propos qui consiste à dire que la place des militaires est dans les casernes et que
ces « mousquetaires » sans cervelle seraient incapables d’apporter de la lumière
où il y a de l’obscurité.
Cordialement.
Je pense que M.IKIKA vous a très bien répondu sur cette polémique que vous avez engagée sur « Adolf le teuton fou », et je l’en remercie. Je pourrais poursuivre ma litanie en revenant sous les tropiques et vous parlant du « boucher de l’Ouganda » ou de l’empereur Bokassa, surnommé affectueusement « le soudard » par de Gaulle.
S’agissant de vos déclarations sur le fait que je serais opposé à l’arrivée des militaires au pouvoir, je vous réponds qu’étant admiratif de Thomas Sankara,je ne suis opposé à rien du tout en dehors de tout ce qui se dresse contre l’intérêt de mes compatriotes. Mais je suis contre tout paralogisme (je ne vais pas oser dire sophisme, l’Homme est peut-être de bonne foi) qui consiste à dire à la plèbe qu’avoir des hommes en treillis au sommet de l’État est un gage d’avancée dans tous les compartiments de la vie du pays quand l’histoire regorge de contre-exemples. Au fond , tout est une question d’Homme.
NGUEMAZONG, je vois que vous êtes du genre à avoir un problème avec la liberté dans la réflexion. Mais si vous croyez que suite à votre condescendance mal placée je vais me muer en ouaille et dire amen devant les nombreuses inepties avancées dans dans votre chapelle intellectuelle (il m’est arrivé de vous lire), alors vous lisez très mal, à la fois mes propos et ma personnalité. Et s »il est vrai que l’esprit et le talent perdent de leur crédit dès qu’on foule le sol du Gabon, c’est aussi à cause d’individus tels que vous. Cessez de vous prendre pour le phare de ce forum. Mais si c’est vraiment vous qui êtes censé éclairer la plèbe à travers les lumières de votre réflexion, alors je comprends mieux ces ténèbres sans fin dans lesquelles navigue mon peuple et ces naufrages répétés. La lampe est visiblement grillée.
Je comprends à travers votre propos que vous êtes un féal du CTRI. C’est bien, c’est votre droit. Quant à moi, je suis un partisan des gabonais. C’est mon droit, acceptez-le. Si je ne préjuge pas de ce que fera M. Oligui s’il parvenait aux affaires (il se présentera, c’est inscrit dans la charte de la transition pour qui sait lire), je réitère ne pas être convaincu de ce qu’il y aura des avancées en matière d’Etat de droit au regard des signaux actuels.
Nguemazong, cessez d’essayer d’être mon ventriloque. Le saltimbanque que vous êtes aura besoin de toute son énergie de vil flatteur pour se faire une place à la cour d’un des nombreux roitelets du pays. Quant au peuple, il mangera de la chèvre de Damas à la tabaski en juin (donc après avril). Du moins c’est le sentiment que j’ai aujourd’hui.
Bonjour Monsieur Yann Levy Boussougou-Bouassa,
Je ne connais pas personnellement un seul membre du CTRI. Posez-leur la question. Je ne suis pas rémunéré par le CTRI pour mes commentaires sur GabonReview.
N’affirmez pas que vous êtes plus « gabonais que moi ». Je suis né au Gabon de père et mère gabonais.e où j’ai effectué les 3/4 de
mes études. J’ai une seconde nationalité comme vous. Et j’aime mon pays le Gabon.
Mon nom, c’est NGUEMA NZONG Désiré. Je n’ai rien à cacher. Je ne publie jamais sous un pseudonyme. J’ai bien dit que la
Constitution gabonaise vous accordait la liberté d’expression. Toutefois, il y a des limites à cette liberté. C’est une
information pertinente. Pas un avertissement! Dire que le régime militaire gabonais aurait un lien avec le régime nazi (ou fasciste) est une aberration historique. Dans vos propos, il n’y a aucune démonstration scientifique.
Juste une chose : ne vous appropriez pas le peuple gabonais. Il
ne vous appartient pas. Vous n’avez aucun mandat ni délégation.
Continuez à rêver. Vous irez peut-être un jour sur la lune comme Tintin. Au fait, prenez un billet pour Monsieur Ikika.
Cordialement.
Bonne continuation à vous.
Désiré Nguéma Nzong,
Je me suis aperçu en relisant mon précédent texte que j’ai oublié un « N » à votre nom. Or, la « N » contribue aussi à vous caractériser. Je m’excuse pour cet oubli et vous souhaite une agréable journée.
Bien à vous
Désiré Nguema Zong,
Vous allez dans tous les sens. Restez concentrés et parlons des sujets dont on parle. M. Moudounga a déclaré que les grandes démocraties de ce monde , en parlant des USA, GB et France, sont l’œuvre des militaires. J’ai déjà expliqué dans quel contexte ces démocraties se forgent et qu’on ne peut pas dire qu’il s’agit de l’œuvre des militaires. Puis, j’ai montré que des militaires avaient pu se rendre coupables de terribles dictatures dans certains endroits de ce monde à travers des exemples. J’ai donné des exemples en Europe (Adolf et Benito ont bien été des militaires), mais j’aurais pu citer également la dictature du grand fan du Réal Madrid (Francisco Franco). J’ai donné des exemples en Afrique avec Idi Amin Dada et Bokassa. Je n’ai pas donné d’exemple en Amérique, ce que je corrige en citant la dictature du Général Pinochet au Chili. Mon objectif était d’éveiller les compatriotes pour qu’ils ne se fassent pas avoir par le discours lénifiant de certains tenants du pouvoir. Je répète que la démocratie est une affaire de personnes, cela n’a rien à voir le vêtement (civil ou militaire). Et c’est un fan de Thomas Sankara qui s’exprime.
Désiré Nguema Zong, je juge les gens sur pièces. C’est un agrégat de plusieurs éléments qui m’ont fait douter avec le temps de cette transition. Mes premiers doutes sont apparus avec la charte de la transition consacrant la seule éligibilité du président de la transition ; ils se sont poursuivis avec la nouvelle constitution renforçant les pouvoirs du président et niant certains droits fondamentaux à d’autres compatriotes. Et ces doutes n’ont pas pris fin avec les nombreuses violations des droits fondamentaux relatées parfois par la presse et les discours appelant à une forme de repli identitaire. Malgré cela, je n’ai jamais déclaré que ce régime basculera en système totalitaire. J’expose mes doutes. Et comme vous l’avez si bien reconnu, j’en ai le droit.
Désiré Nguema Zong, qui a nié votre « gabonité » ? Ce n’est pas moi. Je sais que la question de la pureté de la « race gabonaise » est pour vous centrale, mais il n’a jamais été question de vos origines dans mon propos.
Du reste, Désiré Nguema Zong, je n’ai pas besoin de recevoir mandat pour dire que je souhaite le meilleur pour mes compatriotes et partager ce que je sais comme je le fais. Le peuple gabonais étant libre (en droit), il n’a aucun propriétaire. Avez-vous oublié qu’à notre époque on ne peut pas posséder des gens ? C’est tant mieux que nul ne possède des êtres humains.
Enfin, il est vrai que je rêve d’un Gabon où tout le monde vivra dans de bonnes conditions (logement décent, travail pour tous, retraite pour les anciens, accès aux soins facilité, cohésion sociale…). Peut-être que cela me conduira sur la lune (je partirai bien avec M.IKIKA, c’est un compagnon qui tire vers les cimes). Mais honnêtement, je préfère ce genre d’alunissage à celui qui risque de vous conduire à Melen, vu votre raisonnement. Cependant, comme je ne suis point homme à vouloir la perte d’autrui, je me permets ce petit conseil qu’aurait probablement adressé Lewis Howard Latimer à Thomas Edison : utilisez un filament de carbone pour que votre ampoule vive et brille plus longtemps. Mais, ne vous possédant pas, faites de ce conseil ce que vous voulez.
Bien à vous
Bonjour Monsieur Yann Levy Boussougou-Bouassa,
Monsieur Séraphin Moundounga est Docteur en Droit public (Nouveau régime). Il a été universitaire en France. Il a publié une tribune l’année dernière sur le principe de séparation des pouvoirs dans les démocraties. Cet article était parfaitement structurée, référencé et d’une exhaustivité exceptionnelle.
Après avoir lu ce papier, je me suis dit : « je sais dorénavant pourquoi il est
Docteur en Droit public ». Dans un commentaire, je l’ai félicité pour son éclairage sur le sujet. En revanche, quand il a comparé Le Général B.C Oligui
Nguema au Général Ch. De Gaulle, il avait commis une maladresse historique.
Puisque ce n’est pas De Gaulle qui a libéré la France. Ce sont ses Alliés :
États-Unis, Grande-Bretagne, les armées constituées d’Afrique française et les « Résistant.es français.es ». Il faut rajouter que le front de l’Est (stratégiquement) a été fatal à la Wehrmacht. Comme quoi, il ne faut jamais
mettre de persil sous le nez de l’ours russe.
Juste un conseil…
Si vous voulez contredire publiquement une théorie (un propos), il faut vous assurer d’apporter des arguments solides et documentés en évitant les
« obstacles épistémologiques » (Gaston Bachelard). Une théorie est constituée d’un ensemble d’hypothèses en principe fausses. C’est l’épreuve décisive du test empirique qui valide ou invalide la théorie.
En vous lisant (rien de personnel), on retient ce qui suit comme une inscription au fronton d’un bâtiment: »Tous les généraux d’armée qui prennent le pouvoir sont des Hitler ». Certains disent qu’en associant « militaire » et
« démocratie « , on créé des oxymores. Vous, en associant « militaire » et « Hitler » , vous créez une AUTONOMASE.
Pour comparer deux choses, il faut qu’elles soient identiques et qu’elles se
produisent à deux endroits différents en respectant le contexte et la chronologie. Quand on est « ignorant » (d’un sujet), il vaut mieux le rester totalement. Plutôt que de risquer le ridicule en écrivant des inepties. En soi, ça ne tue! Et vous savez très bien ce qu’on dit chez nous: L’oiseau oublie le piège. Mais le piège n’oublie pas l’oiseau.
Cordialement.
Monsieur NGUEMA NZONG Désiré. Les « N » sont muets.
Desiré Nguema Nzong,
J’ai vraiment le sentiment qu’en matière de compréhension de texte, vous n’étiez pas le plus doué des apprenants. Et cette tare, visiblement, n’a point pris fin avec le temps. A vous lire vous avez compris, dans mon propos, des éléments que personne d’autre n’a compris, y compris l’auteur que je suis (quelle intelligence supérieure!). La bêtise insiste toujours, d’après Camus. Difficile de lui donner tort en vous lisant. Je ne sais pas trop ce que vous essayez de prouver, mais il est plus que crtain que le ridicule ne tue pas (nous sommes enfin tombés d’accord). J’ai toujours cru que le vertigo était une maladie du cheval. Visiblement il touche aussi certains hominidés. Fort heureusement il ne métastase pas en ce lieu. Mais cela montre sans doute à quel point vous êtes exceptionnel.
S’agissant des « N », vous les dites muets. Cependant, je les trouve particulièrement « bruyantes » chez vous, le très « gabonais de père et de mère » (expression que vous chérissez tant et qui vous permet de faire « führer » auprès des plus extrémistes d’entre nous).
Bien à vous.
Désiré Nguéma Nzong,
J’ai vraiment le sentiment qu’en matière de compréhension de texte, vous n’étiez pas le plus doué des apprenants. Et cette tare, visiblement, n’a point pris fin avec le temps. A vous lire vous avez compris, dans mon propos, des éléments que personne d’autre n’a compris, y compris l’auteur que je suis (quelle intelligence supérieure!). Il paraît que la bêtise insiste toujours, d’après Camus (je ne parle pas du facho dont vous êtes proche intellectuellement à certains égards, mais de Albert l’auteur de « l’étranger », un de vos thèmes favoris). Difficile de lui donner tort en vous lisant. Je ne sais pas trop ce que vous essayez de prouver, mais il est clair qu le ridicule ne tue pas (nous sommes enfin tombés d’accord). J’ai toujours cru que le vertigo était une maladie du cheval. Visiblement il touche certains hominidés. Fort heureusement il ne métastase pas en ce lieu (et j’espère que c’est aussi le cas ailleurs). Mais cela montre sans doute à quel point vous êtes exceptionnel.
En ce qui concerne les figures de style. Si je dis que M.Oligui ou les militaires sont des Hitlers,je fais une ANTONOMASE. Si je dis que Désiré Nguema Nzong est un Jocrisse, je fais également une ANTONOMASE. En revanche, si je dis, en réponse aux propos de M.Moudounga, qu’au cours de l’histoire, des militaires se sont rendus coupables de certaines dictatures en les nommant, il n’y a d’antonomase que ce qu’une certaine démence vous fait dire.
J’ai bien compris que vous êtes un Don Quichotte (autre antonomase). Vous vous fabriquez des monstres à combattre. Si cela vous fait plaisir de combattre contre des moulins à vent, allez-y. Vous êtes un homme libre. Cependant, afin de m’assurer que votre vertigo ne métastase pas, je me dois absolument de vous recadrer, tel Sancho Panza.
S’agissant des « N », vous les dites muets. Cependant, je les trouve particulièrement « bruyantes » chez vous, vous le « gabonais de père et de mère » (expression que vous chérissez tant et qui vous permet de faire « führer » chez les plus extrémistes d’entre nous).
Excellente semaine
Bien à vous
J’ai écris AUTONOMASE. Pas ANTONOMASE.
Cher Monsieur, je vous fait, dès aujourd’hui, Maître en obséquiosité et en fatuité, flagorneur consensuel du vide absolu.
Bonne continuation à vous.
Le vocable le plus courant est Antonomase pour désigner la figure de style à laquelle vous faites référence.
S’agissant de votre reconnaissance, je dirais juste que seule une sommité en la matière peut décerner ces titres. Cependant, permettez-moi de décliner la cooptation. Je ne tiens pas à vous rejoindre. Mes titres de maître en science politique et droit public me suffisent.
Bien à vous
Merci d’avoir mis les « N » à leur place. Ils donnent du sens au nom commun (ANTONOMASE) et au nom propre (NGUEMA).
Bonne soirée.