Le tout dernier déraillement sur le chemin de fer gabonais aurait délibérément été provoqué par d’ignobles actes de sabotage. La Setrag dénonce des agissements criminels mettant en danger la vie de ses cheminots et des usagers. Une attaque odieuse qui ne restera pas impunie, prévient l’entreprise ferroviaire qui se prépare à contre-attaquer par des poursuites judiciaires.

© GabonReview

 

Peu après l’annonce, par la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), d’un nouveau déraillement de train, survenu ce vendredi 20 avril 2024, aux environs de 8 h 52, l’opérateur ferroviaire a publié un nouveau communiqué plus explicatif. Il y dénonce des «actes malveillants ciblés et perpétrés par des individus non-identifiés», constatés sur la voie ferrée au PK58 + 900, entre les gares de d’Andem et de Mbel.

L’opérateur exploitant le chemin de fer gabonais explique : «ces derniers s’en sont pris aux infrastructures ferroviaires en déposant des obstacles sur les rails, dans l’intention délibérée d’occasionner des déraillements de trains». A cet effet, la Sétrag souligne que «cet acte aurait pu conduire à des conséquences dramatiques, qui ont pu être évitées grâce à la vigilance et au professionnalisme du personnel de conduite».

Dans ce contexte de sabotage et face à ces actes délictueux, la Setrag «condamne fermement de tels agissements qui mettent en danger la vie des cheminots, des populations et des usagers du chemin de fer». Elle se réserve le droit d’entamer des poursuites judiciaires pour identifier les responsables de cet acte criminel.

En attendant, «les équipes techniques sont déployées sur les lieux de l’incident, pour rétablir le trafic dans les meilleurs délais», tandis que «la reprise des circulations fera l’objet d’une communication ultérieure».

Par acquis de conscience et en attendant les réparations, les trains de voyageurs N°511, au départ de la gare d’Owendo, et N°532 au départ de la gare de Franceville, de ce vendredi 26 avril 2024, ont été annulés.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Nathan Dzime dit :

    Et voilà que le mot est lâché : »terrorisme »!

    Une entreprise privée, incapable d’entretenir des voies de chemin de fer qu’elle exploite depuis des décennies, vient de nous dire qu’il y a des terroristes au Gabon maintenant…et ces derniers n’en veulent qu’à des rails vieillissants.
    Bien etendu, qui sont les spécialistes de l’anti-terrorisme dont il faille solliciter le soutien? L’armée…française bien sûr!

    Mon avis est que ce n’est pas étonnant. Nous nous attendons même à ce qu’on nous crée des terroristes-manioc locaux, afin de justifier la perpétuation de la présence de L’armée française sur notre sol. Ce constat exclusif se fait par extraordinaire, au moment où les travaux du DNI nous révèlent que les gabonais, dans leur immense majorité, exigent le retrait de toute armée étrangère sur leur sol!
    Je n’ai rien contre la France en temps que nation, mais c’est ce système colonialiste que j’abhorre! Nous sommes à une autre époque et toute chose a un début et une fin. Même si terroristes il y a, notre vaillante armée nous en protégera!

    Patriotiquement Vôtre !

Poster un commentaire