De janvier à mars de l’année courante, plus de 2000 fonctionnaires ont vu leur situation administrative régularisée. Si le processus avait commencé en grande pompe, les organisations syndicales du public remarquent que celui-ci s’est essoufflé et que trois mois après, peu a été fait, conformément à leurs attentes.

Le ministre des Sports, Franck Nguema, signant des fiches d’intégration pour 65 anciens étudiants de l’INJS de la promotion 2018, en mars 2021. © D.R.

 

De janvier à mars 2021, ce sont au total 2 313 agents de la Fonction publique qui ont vu leur situation administrative régularisée souvent après plusieurs années d’attente. Si certains estiment qu’il s’agit d’une avancée considérable, pour les organisations syndicales, beaucoup reste à faire. D’autant plus que le processus de régularisation en cours avait commencé avec un certain enthousiasme avant de s’essouffler quelques semaines plus tard.

«Nous avons commencé en janvier avec 1 044 situations régularisées, pour finir à 878 au mois de mars», ce qui suppose qu’en février, seulement 391 dossiers ont été traités par le comité de pilotage du Forum de la Fonction publique, fait remarquer Joël Ella Ondo, vice-président dudit comité, pas tout à fait satisfait du travail abattu jusque-là.

Le leader syndical note une «insatisfaction globale au regard des attentes et des effectifs», qui frisent des inégalités, voire des injustices quant à la gestion des enveloppes budgétaires. Le climat social s’en voit ainsi une nouvelle fois menacé. Certains redoutent déjà de nouveaux débrayages dans le public.

«Nous invitons le gouvernement à ce que tout le monde participe à l’effort pour maintenir ce climat social apaisé et à régler ces questions des agents publics, pour l’effectivité de ce qui a été convenu», prévient le président de la Confédération syndicale des agents de l’administration publique, parapublique et privée (Cosynap).

 

 
GR
 

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