Le Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) a organisé le 25 février, une journée «Université Morte» au sein de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM). Un mouvement visant à marquer l’«indignation» des enseignants, suite aux morts enregistrés lors de la révolution des casseroles.  

Le Snec a organisé une «Journée Morte» à l’USTM pour protester contre les morts de la révolution des casseroles. © D.R.

 

Suite aux morts enregistrés durant la révolution des casseroles, le Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) a décidé de manifester. Le syndicat a organisé ce 25 février au sein de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), une journée dite «Université Morte». «Elle consiste à marquer l’indignation des enseignants-chercheurs suite à l’assassinat de compatriotes parmi lesquels un étudiant, car ayant protesté contre les nouvelles mesures gouvernementales contre la pandémie de Covid-19 et munis de casseroles», a expliqué le président du Snec-USTM.

A cet effet, «toutes les activités pédagogiques du 25 février sont suspendues», a annoncé Florent Nguema Ndong dans un communiqué publié le 22 février. Tous vêtus de noir, les enseignants-chercheurs ont pacifiquement manifesté leur «indignation» au portail de l’USTM. Lancé le 17 février, la révolution des casseroles a enregistré deux morts par balles dans la nuit du 18 février. L’une des victimes a été identifiée comme un étudiant de la Facultés des lettres et de sciences humaines (FLSH) à l’Université Omar Bongo (UOB).

 
GR
 

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