Après l’obtention, dans toutes ses usines, de la célèbre et internationale certification ISO 9001 version 2008, la Société des brasseries du Gabon (Sobraga) s’est lancée dans une démarche environnementale volontariste avec les mises en place de stations de traitement des eaux usées issues de son exploitation.

Bassin de station d'épuration aérobie

La mise en œuvre de ce projet de grande envergure, qui vise à respecter la réglementation en termes des eaux de rejet (code de l’environnement), fait ainsi de la Sobraga la pionnière dans le traitement des eaux usées sur toute l’étendue du territoire national. Pourtant, rien n’était acquis en 2008 lorsque que la société a entrepris les réflexions relatives à ce projet, sur l’ensemble de ses sites de production, avant que les sites de Port-Gentil et Libreville et Libreville ne soient retenus.

C’est dans ce cadre qu’ont été réalisées, en 2009, les études relatives au projet avec l’étude impact environnemental, l’étude sismique, l’étude de faisabilité et l’étude géotechnique. 2011 a été marquée par la phase de génie civil avant le montage et l’inauguration de la station de Port-Gentil prévue cette année.

Il s’agit d’une station de type «aérobie» fonctionnant en continu (24/24) avec un volume d’eau récupéré de 700 m3 par jour, pour une quantité d’eau traitée de 100%. La maintenance et le suivi sont estimés à 100 millions de francs CFA par an. Création d’emplois, transfert de la nouvelle technologie, protection de l’environnement en pensant aux générations futures et maitrise des quantités d’eau rejetée par jour dans l’entreprise, sont autant d’avantages liées à ce projet porteur, a indiqué la Sobraga.

Par ailleurs, la société prévoit l’«inauguration de la station de traitement des eaux usées de Libreville dans les prochains mois et éventuellement la mise en place d’autres stations de traitement des eaux usées dans les usines de Franceville, Mouila et Oyem si l’État subventionne le projet». Vu la portée du projet et ses retombées, l’État a tout intérêt à soutenir la Sobraga dans sa démarche.

On qualifie d’eaux usées toutes celles qui sont chargées de différents éléments provenant de la population mais aussi des activités commerciales et industrielles du fait qu’elles ont été utilisées pour le lavage ou les toilettes, qui sont de nature à polluer les milieux dans lesquels elles seront déversées. D’où le besoin d’un traitement dans un souci de respect de ces différents milieux.

Les filières biologiques aérobies font appel aux micro-organismes naturellement présents dans le milieu naturel pour dégrader la pollution. Elles s’inspirent des propriétés d’épuration des sols (filtres plantés de roseaux, filtres à sable) ou des rivières (lagunage, boues activées). L’apport d’oxygène peut être naturel (le vent ou système de cascade) dans les petites installations de lagunage, ou artificiel (turbine ou diffusion de microbulles) dans les stations d’épuration de type « boues activées ». (Wikipedia)

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Roger dit :

    Bravo à sobraga pour ces réalisations, et celles à venir en faveur de l’environnement. il ne reste plus qu’à souhaiter que l’état joue sa partition et que d’autres sociétés installées au Gabon emboitent le pas.
    Bonne continuation dans cette lancée.
    continuerons à consommer SOBRAGA!!!

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