Après un démarrage cahin-caha fin mars dernier, le championnat national de football pourrait subir une nouvelle déconvenue, les présidents de clubs ayant menacé de stopper la compétition pour cause d’arriérés au titre de la saison en cours.

© hdsport75.com

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Démarré en mars dernier avec plusieurs mois de retard, le championnat national de football couverait une nouvelle crise. Après seulement cinq journées, la compétition serait sous la menace d’un nouvel arrêt pour cause d’arriérés dus aux clubs. «Faute d’avoir perçu chacun les 250 millions de francs promis par le pouvoir en place pour chaque club, et certains arriérés de l’année dernière, les dirigeants des clubs de première et deuxième divisions menacent à nouveau de se retirer du championnat», note une source proche du dossier.

Estimé à pas moins de 12 milliards de francs, dont 75 millions par club au titre de la subvention 2015, le budget n’a pu être bouclé avant le lancement du championnat, le 28 mars dernier. Pour sauver la saison 2014-2015, le bureau exécutif de la Ligue nationale de football (Linaf) avait proposé de réduire son budget de fonctionnement de 50%, non sans convenir avec les clubs de première division de jouer la phase aller après apurement des seuls arriérés de salaires de la saison 2013-2014, estimés à plus de 2,5 milliards de francs.

Conformément à cette proposition, le championnat avait donc bel et bien repris. «Quant à la saison 2014-2015, nous n’avons rien perçu depuis une période d’activité d’environ huit mois. Qu’à cela ne tienne, nous avons pris l’engagement de démarrer le championnat de la nouvelle saison, sans financement», avait d’ailleurs commenté un président de club. Mais avec une trésorerie au rouge, les clubs grincent des dents et réclament désormais, d’un commun accord, le paiement des arriérés de la saison en cours. D’où la perspective d’une nouvelle grève qui, si elle se concrétisait, pourrait bien sonner comme une saison blanche pour le football gabonais, qui s’exposerait ainsi à des sanctions de la Fédération internationale de football association (Fifa). C’est donc dire l’ampleur de la tâche qui attend la Linaf qui, à compter de 2017, sera sevrée des subventions de l’Etat.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. lobservateur dit :

    Voilà une information curieuse et dire qu’on va organiser la CAN sans avoir un bon championnat a quoi ça sert ? si non gaspillé les fonds du contribuables pour enrichir les autres ?

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