Déchu par ses pairs puis interpellé par l’antenne du Woleu-Ntem de la direction générale de la Contre-ingérence et de la Sécurité militaire avant d’être transféré à Libreville puis officiellement suspendu de ses fonctions par le gouverneur Jules Djeki qui nommait son intérimaire, l’ex-maire d’Oyem, Christian Abessolo Menguey a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, le 1er juin. Il est sur la corde raide pour, entre autres, 210 millions problématiques.

Christian Abessolo Menguey a été écroué à « Sans-Famille ». © D.R.

 

L’étau s’est finalement resserré autour du maire d’Oyem Christian Abessolo Menguey qui le 1er juin, a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville. Le 6 mai à l’issue d’une session extraordinaire du Conseil municipal de la commune d’Oyem, il avait été déchu par ses pairs qui le qualifiant d’irrévérencieux, d’irrespectueux et de voleur, lui avaient retiré la signature. Bien que défendu par sa « camarade » Christiane Bitougat, il était interpellé le 10 mai par l’antenne provinciale de la Direction générale de contre-ingérence et de la sécurité militaire (B2) avant d’être transféré à Libreville le 17 mai puis officiellement suspendu par le gouverneur de la province du Woleu-Ntem, Jules Djeki, le 25 mai et remplacé le même jour par son 1er adjoint, Alain Christian Pandzou, nommé intérimaire.

Selon le journal L’Union, Christian Abessolo Menguey avait été interpellé à Oyem pour les 210 millions de francs CFA problématiques qui auraient été utilisés pour des travaux de réhabilitation de la tribune officielle de la ville d’Oyem. Travaux par ailleurs, démolis par l’Autorité nationale de vérification et d’audit (Anavea), le 23 avril 2023. Après l’interrogatoire qui s’était poursuivi au B2 de Libreville, le maire aurait été confondu au point d’être déféré trois semaines plus tard, devant le ministère public où un mandat de dépôt a été émis contre lui. Le maire issu des rangs du Parti démocratique gabonais (PDG) est poursuivi pour détournement. Il a rejoint à « Sans-Famille » les ex-maires de Libreville et d’Akanda, tous deux issus comme lui des rangs du parti au pouvoir et poursuivis pour des faits similaires.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Le vol une culture au PDG. Ali Bongo se faisant élire par le vol et la fraude, ces arrestations sont un coup d’épée dans l’eau. Les racines de la corruption se trouve dans la nature frauduleuse de l’accession a la fonction suprême depuis des décennies.

  2. John dit :

    Une arrestation d’une autorité ressemblant a un film d’action lié au grand banditisme…Un simple règlement de comptes…Les juges d’aujourd’hui qui pillent également…voir terriblement notre pays…n’ont qu’a attendre leur tour…
    Cela nous prouve véritablement que le PDG est dans l’attente d’une implosion future…Une simple guerre de clans…

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