Le Gabon a pris part aux discussions, le 29 avril par visioconférence, entre le Groupe de soutien à l’intégrité territoriale du Maroc et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH). Au cours des travaux, Libreville a affiché sa position de dépolitiser le débat sur le Sahara occidental, qui oppose depuis des décennies le Maroc aux indépendantistes sahraouis.

Le Gabon est engagé dans la dépolitisation du débat sur le Sahara occidental, qui oppose depuis des décennies le Maroc aux indépendantistes sahraouis. © Le Monde

 

Une réunion entre les ambassadeurs, représentants permanents des États membres du Groupe de soutien à l’intégrité territoriale du Maroc, et Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), s’est tenu le 28 avril par visioconférence. Prenant part aux travaux, l’ambassadeur Haut Représentant du Gabon auprès de l’Organisation des Nations unies (ONU) à Genève a indiqué que l’objectif principal de la réunion était d’établir un dialogue constructif entre le groupe et le HCDH.

Selon Mireille Nzenze, la déclaration du groupe prononcée lors de la 46e session du CDH était neutre car ne comportant aucun élément politique susceptible d’offenser quelque partie que ce soit. «Il s’agissait d’une déclaration de principe pour des raisons évidentes, car la question du Sahara fait l’objet d’un processus politique, compétence exclusive du Conseil de sécurité», a-t-elle noté sur northafricapost.com. Considéré comme un «territoire non autonome» par l’ONU, le Sahara occidental oppose depuis des décennies le Maroc aux indépendantistes sahraouis. Ces derniers cherchent à perturber le trafic routier et le commerce transfrontalier, dont ils contestent la légalité.

Lors de son intervention, la diplomate gabonaise a également souligné le rôle joué par les différentes commissions du Conseil national des droits de l’homme dans les provinces du sud du Maroc, reconnues par le Conseil de sécurité. «La situation dans les provinces du sud fait l’objet d’une interaction très active entre les mécanismes du Conseil des droits de l’homme, qui ont effectué plusieurs visites dans ces provinces», a ajouté Mireille Nzenze. «Le soutien apporté au Maroc vise à dépolitiser cette question dans le cadre des travaux du Conseil des droits de l’homme», a-t-elle précisé.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Julien dit :

    Si les Bongo-Valentin n’avait pas usurpé le pouvoir avec le soutien de la France, le Gabon soutiendrait à 100% le peuple du Sahara Occidental. Car tout peuple sur terre est épris de liberté. Et ce n’est pas tous les peuples qui acceptent un système monarchique que les Bongo-Valentin veulent aussi maintenant imposer aux gabonais. Nous disons NON À LA MONARCHIE.

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