Station de pompage du Pk5 : exécution à 80% et ouverture partielle de la voie

Dans le cadre du suivi régulier du niveau d’exécution du volet 1 du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (Piaepal) instruite par le ministre de l’Énergie, l’unité de coordination du projet a effectué une visite de chantier, le 7 mai. Outre l’ouverture partielle de la bretelle d’accès à la voie express sur l’axe Pk5-échangeur de Nzeng-Ayong, le projet est exécuté à près de 80%.

Vue de la voie partiellement ouverte. © GabonReview

Fermée le 30 mars en raison des travaux liés au renforcement et à l’amélioration des services d’eau potable à Libreville, la bretelle d’accès à la voie express, jouxtant la station de pompage d’eau potable du PK5, dans le sens PK5-échangeur de Nzeng-Ayong a été ouverte partiellement. Les travaux de raccordement de la station à la canalisation DN 1000, à l’origine de la fermeture temporaire de cette voie, ont plutôt bien évolué depuis lors. «La fermeture provisoire de la voie avait été prévue pour deux semaines. Mais, cela a pris plus de temps parce qu’on ne pouvait pas prendre le risque de bousculer la canalisation de la SEEG, vu son importance», a fait savoir Gervais Nguema Mba.

Gervais Nguema Mba (gilet orange) s’exprimant le 7 mai et aperçu de quelques installations de la station de pompage du Pk5. © Gabonreview

Les essais de fonctionnement de la station prévus pour fin mai

«Pour l’instant, la route a été ouverte provisoirement, le temps de finaliser la construction. D’ici 10 jours, nous allons complètement ouvrir la voie», a poursuivi le coordonnateur général du projet Piaepal (Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville). Exécutés par la société CGHEC dans le cadre du Piaepal, lesdits travaux se poursuivent à la station de pompage du Pk5, l’un des premiers sites visités par le président de la Transition au lendemain de sa prise de pouvoir. Instruite par le ministre de l’Énergie, l’unité de coordination du projet a effectué une visite de chantier, mardi 7 mai, pour s’en rendre compte.

Pour pallier les difficultés d’approvisionnement en eau, Jeannot Kalima a pour ainsi dire, recommandé à la coordination du projet Piaepal d’effectuer régulièrement des visites de terrain afin de mettre la pression aux entreprises adjudicataires. «Les travaux sont exécutés à  près de 80 %», a assuré Gervais Nguema Mba selon qui la livraison de la station pourrait se faire à la fin du mois. «À la fin de ce mois, nous allons commencer les essais de fonctionnement de cette station», a-t-il affirmé rappelant que l’objectif est de parvenir à un approvisionnement régulier du château d’eau de la Cité de la Caisse. «Nous avons procédé au raccordement du réseau existant de la SEEG. En ce moment, nous faisons le montage de tout ce qui est canalisation et toute la partie électrique et télégestion de la station», a-t-il déclaré.

De l’eau dans des robinets. © GabonReview

De l’eau potable à flot à Akournam, Louis…

La station est destinée à remplir le réservoir de 10 000m3 de la Cité de la Caisse et booster ainsi la desserte en eau potable dans les quartiers tels que Nzeng-Ayong, Ondogo, Charbonnage Bel Air, etc. Si les zones impactées par cette station doivent encore attendre avant de bénéficier du précieux liquide, dans plusieurs autres quartiers du Grand Libreville les populations vivent désormais le bonheur de bénéficier de l’eau en permanence. À Akournam 2 et Rougier dans la commune d’Owendo, les équipes du Piaepal sont allées constater l’extension, la mise en eau et le basculement de compteur, effectués par la société Synohydro. Les populations, ont dit leur joie d’avoir désormais de l’eau régulièrement et des compteurs d’eau à proximité des maisons.

C’est à cœur joie que Chancia, 24 ans, a reçu les visiteurs inopinés en ouvrant devant eux, son robinet pour prouver la présence du précieux liquide. «Je suis née ici. C’est vrai que l’eau arrivait, mais avec beaucoup de peine. Il y avait des moments où on n’avait pas d’eau et on vivait la panique. Il fallait aller puiser de l’eau très loin. Nous sommes très contents d’avoir eu cette grâce. C’est une joie», s’est exprimé la jeune femme. «Je me suis installé ici en 2021, il n’y avait pas suffisamment d’eau dans le quartier. Les compteurs d’eau étaient très loin. Aujourd’hui, nous sommes satisfaits. L’eau arrive pratiquement chez tout le monde», a confié pour sa part, Marcel visiblement satisfait.