S’il a fait part de son soulagement après le retour de son fils disparu, le président de l’Union du peuple gabonais (UPG) n’a pas tenu à s’épancher sur les causes de cette disparition, se contentant simplement de philosopher sur cette situation.

Moukagni-Iwangou, aux USA dans le cadre d’un programme du Département d’Etat américain pour la promotion de la Démocratie. © facebook/jeanchristophe.owononguema

Moukagni-Iwangou, aux USA dans le cadre d’un programme du Département d’Etat américain pour la promotion de la Démocratie. © facebook/jeanchristophe.owononguema

 

L’on attendait sa réaction. Il a donc rompu le silence. En bon pédagogue, le président de l’Union du peuple gabonais (UPG) s’est prononcé, le 21 juillet courant, sur sa page Facebook, au sujet du retour au domicile familial de son fils, porté disparu cinq jours durant. «Je voudrais exprimer toute ma confusion devant l’opinion, mise en alerte pendant cinq jours, à la suite de la disparition de mon fils Dédy, de la maison familiale», a écrit Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, avant de poursuivre : «Dans ces moments de grande incertitude, et me trouvant à mille lieues de ma demeure, cette situation m’a conduit à partager mon désarroi avec les Gabonais». Il affirme avoir été ému aux larmes, «devant la profondeur du soutien qui a été assuré à (son) épouse à Libreville, et l’accompagnement fraternel dont (ses) pairs (l’) ont entouré (là-bas) où (il se) trouve». «Le soulagement de son retour, qui apaise la préoccupation de tous, n’arrêtera pas d’interroger le père que je suis, sur les motivations d’un tel écart, résolument blâmable», assure-t-il.

Sur ce point, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou ne s’est pas suffisamment appesanti. Comment et pourquoi son fils a-t-il disparu ? Où était-il ? Que faisait-il ? Autant de questions relevées sur les forums de discussion et réseaux sociaux. Les réponses à ces questions auraient certainement évité des interprétations diverses. Déjà, chacun y va de son interprétation. «Le petit est parti passé le week-end chez sa petite amie avec le véhicule de papa en voyage, on accuse le pouvoir de l’avoir kidnappé», commente un internaute. «Tout ceci est un coup monté, sachant l’art de la manipulation dont fait preuve le père du petit», ajoute un autre.

Pour sa part, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou s’est simplement contenté de dire : «Si je n’afficherai pas la remontrance qu’il mérite, au nom de la protection qu’un père doit à tout instant garantir à son fils, je ne puis vous cacher toute la meurtrissure qu’un tel évènement aura causée à sa mère, à ses sœurs et à son petit frère». «En m’inclinant devant toutes celles et tous ceux qui ont entendu mon appel à la dignité face à cette épreuve, je ne blâmerais pas ceux qui ont cru devoir prendre avantage contre moi, en se servant de ma détresse. Aux premiers je leur demande de continuer à m’entourer de leur amitié. Aux autres, je leur concède leur droit à la différence. La vie, avec ses hauts et ses bas, est ainsi faite», conclut-il.

 

 
GR
 

15 Commentaires

  1. Math dit :

    Nos opposants sont des blagueurs. Voici quelqu’un qui passe son temps à exiger du pouvoir actuel la transparence dans toutes les actions qui n arrive pas à l’appliquer quand il s agit de lui même. Beaucoup des choses ont été dite sur la disparition de son fils. S’il avait du respect pour ce peuple qu’il prétend défendre il ferait un effort pour dire la vérité. Cette histoire de fils disparu a permis de révéler la vraie nature de l homme qui conduit une voiture offerte par Jean Ping sans que personne ne s interroge. Imaginez Juppé en France conduire une voiture offerte par Bayrou? Moukagni tu es loin d être le digne représentant de cet homme de vertus qu a été Mamboundou.

  2. jean -jacques dit :

    Mon cher Mths mais c’est ce genre d’individu qui se declarent opposants or c’est les vrais gangs , un père qui n’a pas le controle sur sa famille un jeune de 18 ans prend la voiture que ce Ping l’a offerte achetée avec de l’argent volé sous l’ere d’OBO.

    Quand les enfants des pauvres disparaissent au Gabon combien de fois ce moukagni s’élévé pour faire ses interrogations?

    UN DONNEUR DE LECÇON qui UN enfant qui conduit la voiture qui ne l’appartient pas.

  3. Loundou dit :

    Moukagni a été parfaitement à la hauteur de cet évènement, tout en mesure, aussi bien dans l’annonce de la disparition que dans celle du retour de son rejeton.

    Relisez bien, il n’a jamais accusé le pouvoir, mais plutôt fustigé ou les mauvaises fréquentations ou des ravisseurs éventuels, ce que tout le monde aurait fait.

    Dans la découverte, il a exprimé sa confusion, et au-delà du soulagement, admis que la punition viendra, se réservant d’en faire un acte public.

    Math, il faut savoir reconnaître les qualités chez l’autre. Moukagni a été très lucide devant l’épreuve. J’y vois plutôt la marque d’un bon père et de la graine d’un grand politique en herbe.

  4. Jean Patou dit :

    Monsieur Moukagni, exprimez-vous comme un homme! Dites clairement à l’opinion où était votre fils et que faisait-il durant cinq jours, et le débat sera clôt. Vous autres opposants accusez toujours le pouvoir de faire dans la rétention de l’information. A présent que vous êtes confrontez à une affaire publique, vous emmenez les gens dans des balades philosophiques ennuyeuses. Soyez concis et non prolixe, bon sang!

  5. Claude Elvire dit :

    Vous aurez pu gérer cette affaire depuis le début sans qu’elle soit public. A cause de cela, le pouvoir comme d’habitude a été accusé, insulté, plus particulièrement le Président de la République a qui je pense, vous devez des excuses publique et au peuple gabonais ensuite, dites à vos amis activistes et opposants de ne plus raconter des bêtises quand ils n’ont pas de preuves.

  6. Claude Elvire dit :

    Je crois par la suite que vous vous devez de dire exactement aux gabonais où était le petit grooveur? Avec qui? Ne manquez pas de jouer un bon rôle de père avant de prétendre gérer les presque 2 millions de gabonais.

  7. TCHIBOUELE dit :

    Quand on exige de la discipline aux autres, elle doit d’abord commencer dans sa maison.

  8. Loundou dit :

    A ce qui semble, Moukagni serait encore à l’extérieur, dans cette hypothèse il ne peut expliquer plus que nous ne savons tous.

    Au-delà, il n’est pas responsable des propos, insinuations et interprétations faites par des citoyens libres, de ses messages, une fois de plus, très mesurés et très lucides.

    On peut déplorer les excès de langages des gabonais, certainement, on ne peut en faire reproche à Moukagni. L’homme est trop préparé sur ces aspects.

    C’est vraiment un juriste dans la culture.

  9. le Blogueur Gabonais dit :

    Pour le respect des gabonais qui ont commencé a spéculer et a dire n’importe quoi,indexer le gouvernement sur cette fugues car c’est pas une disparition, il faut donc relever l’amalgame oui Mr Moukagni votre fils a fugué il est allé passer du bon temps avec sa go et votre voiture dans lbv et ses environs a vos frais et de vos sympathisants vous vous devez de nous dire ou était votre fils et qu’est ce qu’il faisait c’est aussi ça être un leader et quand on arrive pas a maitriser les siens c’est encore un autre problème. c’est trop drôle !!!

  10. jean -jacques dit :

    Cet homme est savait ou il atait son fils, il a preparer un coup pour que ping lui donne une voiture et celle que le fils avait, il voulait vendre ça au marcher noir, il est au chômage ce que vous ignorez. qui pouvait imaginer que mayila fassait la fausse monaie ou ping trafiquait le courant? Faites très très attention avec nos hommes politiques, et surtout quand ils ne sont plus dans la gestion des affaires , mes amis ils sont pret même à vendre ce qui les appartient pas.

  11. YOVE dit :

    Je trouve que, dans cette affaire, M. MOUKAGNI-IWANGOU a fait ce que tout bon père se devait de faire.

    C’est le fils qui est à blâmer. J’espère qu’il comprendra désormais que les membres de la famille moléculaire d’une personnalité publique de la trempe de M. IWANGOU ont tous un devoir d’exemplarité, sans lequel ils font courir un réel danger à eux-mêmes et, au-delà, au chef de famille; en permettant notamment à des individus qui n’attendent que ça, de tirer profit de pareil évènement, pour tenter de le discréditer. A 18 ans, on devrait pouvoir comprendre ces choses!

    • TCHIBOUELE dit :

      A 18 ans, on devrait pouvoir comprendre ces choses! tout a fait d’accord avec vous.

      Seulement, cela est possible que si on t’a appris a comprendre ces choses!

      Beaucoup d’hommes politiques accordent plus de temps a l’action politique qu’au tissus familial ou simplement a l’éducation des enfants.

      Quand on soustraite l’éducation des enfants avec la rue, pas étonnant que le comportement final soit celui de la rue.

      la personne a blâmer est le père.

      Dieu a tout prévu : 8 heures de sommeil, 8 heures de boulot et 8 heures de repos avec madame et mwanas.

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