À la prison centrale de Libreville où il est incarcéré depuis septembre 2023, le traitement de Noureddin Bongo serait «plus sévère» que celui de sa mère. Alors que cette dernière occuperait son temps «à nettoyer son espace», Noureddin lui ferait, le plus clair de son temps, des pompes dans sa cellule pour calmer ses nerfs. RFI indique qu’il est au «régime sec».

Noureddin Bongo. © Montage GabonReview

 

Incarcérés à la prison centrale de Libreville, l’épouse et le fils du président déchu ont, selon leur avocat français, «subi des actes de torture». Si Me François Zimeray dit avoir la liste de ces actes qu’il juge «inacceptables» et que d’autres clament la même rengaine à chaque entrée «d’un ancien privilégié de la République», dans cet univers carcéral, Radio France internationale (RFI) qui souligne que les régimes de détention de la mère et du fils diffèrent, note que celui de Noureddin Bongo est «plus sévère». Le chef de la «Young team» aurait rarement vu ses  avocats tant «la garde pénitentiaire empêche qu’on l’approche».

L’ancien coordinateur général des Affaires présidentielles serait sous haute surveillance militaire et, surtout, «au régime sec». À l’instar d’autres «anciens privilégiés de la République» et particulièrement des «Bla boys» avant lui, Noureddin Bongo serait installé dans une cellule individuelle spartiate avec des WC à la turque. «Sa porte ne s’ouvrirait que de rares fois pour vider la poubelle ou apporter le repas», note RFI qui souligne que le fils Bongo a des contacts limités avec d’autres détenus. Pour avoir eu des problèmes d’estomac, il a tout de même reçu «une visite consulaire et médicale».

Si l’on assure qu’«il n’est pas enfermé 24h/24», on signale tout aussi qu’il supporte mal la détention, comme sa mère. «Il a des crises d’angoisse. Une fois, il se sentait tellement mal qu’il a cogné à la porte. Les matons ont ouvert et l’ont mis dans un quartier encore plus dur, car soi-disant, il aurait cogné trop fort», rapporte RFI. Selon ce média, pour calmer ses nerfs, Noureddin Bongo ferait donc «des exercices physiques et notamment des pompes dans sa cellule». Contrairement à Sylvia Bongo qui recevrait de la nourriture régulièrement préparée par sa sœur et apportée par un militaire, il serait difficile de faire parvenir des repas à Noureddin Bongo.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Akoma Mba dit :

    Pourquoi le reste de la famille Bongo qui ont pillé autant que les autres ne sont-ils pas en prison?

  2. Serge Makaya dit :

    « l’enfer du fils », lol. Qu’est-ce que c’est devant l’enfer qu’il a eu à faire subir aux Gabonais ? Arrêtez de pleurnicher devant ces assassins et voleurs SVP…

  3. Gayo dit :

    C’est Ali Qui devait subir ce que subit Nourredine. Comme sont père Omar, Ali a été un mauvais père. Les valeurs sont plus importantes comme héritage que des milliards et les honneurs indus.

    Mais c’est parfois une loi naturelle ou spirituelle que les enfants payent durement l’héritage des fautes de leurs parents.

    Jérémie 31:29 PDV2017
    Alors personne ne répétera plus ce proverbe : “Les parents ont mangé des fruits verts, mais ce sont les enfants qui ont mal aux dents.”

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