Le président du Syndicat national des agents de l’administration du travail (Synat), Thierry Mamas Mavoungou, a ouvert le 1er avril à Libreville les travaux du 3e Congrès ordinaire de cette organisation, en présence de plusieurs congressistes venus des 9 provinces du Gabon. Ces travaux, qui se tiennent après 13 ans d’arrêt, devraient s’étaler sur la révision des statuts et déboucher sur l’élection du nouveau président du Synat pour les 4 prochaines années.

Le président du Syndicat national des agents de l’administration du travail (Synat), Thierry Mamas Mavoungou, ouvrant les travaux du 3e congrès, le 1er avril 2023, à Libreville. © Gabonreview

 

Créé le 9 novembre 2002, le Syndicat national des agents de l’administration du travail (Synat) a tenu son 3e congrès ordinaire ce 1er avril 2023 à Libreville en présence des délégations issues des services de l’ensemble du territoire national. Sous le thème « Pour une redynamisation du syndicat, la reconquête des droits et avantages perdus et la conquête d’autres droits et avantages« , ces assises ont permis une reviviscence du syndicat, laquelle passe par le renouvellement de l’organe moteur qu’est le bureau exécutif national.

Vue des congressistes. © Gabonreview

« La première partie de ce congrès concerne le bilan du mandat du bureau exécutif national, qui avait été mis en place le 6 mars 2010 à la Chambre de commerce de Libreville. Et la seconde partie concerne le mandat à venir, qui passera d’abord par la révision des statuts et l’élection du nouveau président« , a annoncé Thierry Mamas Mavoungou, président du Synat.

Au titre des dispositions textuelles à revisiter figurent celles relatives à la fonction de président. Le changement principal envisagé est celui de faire élire non plus chaque prétendant aux différents postes du bureau exécutif national mais exclusivement le président du syndicat. Aussi, apprend-on, en étant seul élu, le président aurait les pleins pouvoirs de composer le bureau exécutif national. « Cette réforme a ceci d’avantageux qu’elle offrirait au président toutes les cartes d’adaptabilité et de flexibilité en faisant face aux cas de défection, de dysfonctionnement qui pourraient survenir en cours de mandat, comme il y en eu d’ailleurs par le passé« , a-t-il expliqué.

Par la suite, Thierry Mamas Mavoungou, candidat à sa propre succession, a été réélu par ses pairs. Il jouira de la légitimité et de la légalité pour conduire les destinées du Synat pour les 4 prochaines années. Ceci pour l’engagement du syndicat dans de nouvelles batailles en vue de la reconquête des droits et avantages perdus et la conquête de nouveaux droits et avantages.

En attente d’une note circulaire pour régler les conflits

Dans son discours, le président du Synat a également souligné la présence massive des délégués venus de la province de l’Ogooué-Ivindo malgré les difficultés qu’ils ont rencontrées pour se déplacer jusqu’à Libreville. Il a mentionné un conflit ouvert entre le directeur provincial du travail, de la main-d’œuvre et de l’emploi et le Chef de service départemental de travail de l’Ivindo à Makokou, qui a conduit à la participation de la plupart des agents de Makokou au congrès. Le Synat a adressé une correspondance au ministre du Travail pour demander une note circulaire afin de régler le conflit et de rétablir l’ordre dans tous les services de l’administration du travail, car ce conflit est latent dans d’autres provinces. Cependant, selon le président du Synat, la ministre n’a pas encore réglé ce problème.

Les statuts en vigueur de l’article 21 prévoient que le congrès doit être convoqué tous les quatre ans en session ordinaire. Le dernier congrès ordinaire, le deuxième, a eu lieu le 6 mars 2010. Le troisième congrès aurait dû être convoqué en 2014, mais plusieurs circonstances, y compris des cas de force majeure, ont empêché sa convocation.

 
GR
 

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