Andy Bringaud tire la sonnette d’alarme sur sa situation, caractérise par les noms perception des fonds prévus pour les athlètes de haut niveau, dont il fait partie. Une situation que le jeune pongiste met sur le compte du bras de fer entre la fédération et le ministère des Sports. «Je commence, comme tous les pongistes, à être fatigué de cette situation», a-t-il affirmé.

Andy Bringaud tire sur sa fédération et le ministère des Sports. © Capture d’écran / saint-remy-chevreuse-tt.fr

 

Abandonné à lui-même par les autorités sportives, Andy Bringaud a décidé de vider son sac. Dans une interview accordée à Gabonallsport, le 12 septembre, le jeune pongiste tire sur sa fédération et la tutelle. «Je commence, comme tous les pongistes, à être fatigué de cette situation ministère/fédération. D’un côté on a une dame qui, légalement, n’est plus rien depuis l’avant-dernière Olympiade, et de l’autre, un ministère qui aurait dû se montrer plus ferme avec la Fédération gabonaise de tennis de table», a-t-il déclaré.

La Fédération de tennis de table est actuellement en situation irrégulière. Le mandat de son président est arrivé à échéance et ce dernier, Bernadette Nguema, «refuse» d’organiser son assemblée générale élective. Du coup, cette instance ne percevrait pas de subvention cette année. «Cette dame s’accroche à un titre honorifique qu’elle n’a plus et le ministère a quelque part laissé pourrir la situation. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Mais on se retrouve dans la situation où papa a trompé maman ou maman a trompé papa. Et du coup, ce sont les enfants qu’on punit», a regretté Andy Bringaud.

Ali Bongo appelé à la rescousse

Le jeune athlète est d’autant plus choqué par cette situation que le président de la République en personne avait annoncé une cagnotte pour accompagner 22 athlètes de haut niveau, dont il fait partie. Jusqu’ici, seule une poignée des bénéficiaires est entrée en possession de ces fonds.

«On nous a demandé d’établir un dossier qui comportait entre autres l’inscription à un centre d’entrainement. Ce que mon père a fait, mais en même temps, il a fallu louer un studio, le meubler, payer tout ce qui va avec (eau, électricité, assurance et nourriture). Et c’est mon père qui avance les fonds en lieu et place de l’État gabonais depuis plus d’un an maintenant. Car depuis un an, aucune décision n’a été prise, excepté pour huit athlètes. Cette situation ne peut pas durer éternellement», a martelé le pongiste.

Malgré tout, Andy Bringaud ne désespère pas et lance un ultime appel à Ali Bongo. «Ce que je sais, c’est que je jouerai toujours au ping-pong. Ce qui n’est pas le cas pour beaucoup d’autres au Gabon. C’est d’ailleurs dans ce sens que le désespéré que je me sens lance un appel au père du pays, le président de la République, pour qu’il se penche personnellement sur le dossier des sportifs de haut niveau», a-t-il conclu.

 

 
GR
 

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