Ils sont 12 candidats au profil de pédagogue à prendre part, depuis le 11 novembre courant, à la formation des formateurs pour la mise en œuvre du projet de formation de la jeunesse africaine né d’un partenariat entre l’Unesco et Airtel Gabon.

Les futurs formateurs en pleine séance de cours, le 11 novembre 2015. © Gabonreview

Les futurs formateurs en pleine séance de cours, le 11 novembre 2015. © Gabonreview

 

Six mois après son lancement officiel, le programme «Train my generation-Gabon 5000», dont le but est de former 5 000 jeunes aux technologies de l’information et de la communication, a fait un pas de plus, le 11 novembre courant, avec le démarrage effectif des séances de formation des personnes-ressources chargées de piloter ce projet issu du partenariat entre l’Unesco et Airtel Gabon. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général adjoint 2 du ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement technique, en présence du directeur général de l’Institut africain d’informatique (IAI) et du chargé de ce projet à l’Unesco.

© Gabonreview

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Conçue autour des programmes théoriques et pratiques, cette formation sur six jours est essentiellement orientée vers l’administration de la plate-forme de gestion du projet «Train my generation-Gabon 5000». À l’issue de ces séances de recyclage, les futurs formateurs seront répartis dans les deux établissements retenus pour abriter le programme dans la province de l’Estuaire, à savoir : les lycées Djoué Dabany et Jean Hilaire Obame. «Ces formateurs auront la lourde charge de former prés de 2 000 jeunes qui ont été inscrits sur le projet au niveau de l’Estuaire. En parallèle de ces séances de formation, il y a également des jeunes qui sont en train de passer leur test d’évaluation de niveau de leurs connaissances en informatique», a indiqué   .

Cette initiative court sur trois ans et est entièrement financée par la société de téléphonie mobile pour un montant de 2,4 milliards de francs. Elle comporte quatre composantes : l’initiation à l’outil informatique, le soutien scolaire par la formation à distance (E-learning), l’accompagnement à l’entreprenariat des jeunes et l’octroi de bourses de formation dans des domaines spécialisés. «C’est un projet qui va porter un changement au paysage socio-économique du Gabon. Dans un pays de moins de 2 millions d’habitants, lorsqu’on forme 5 000 jeunes, croyez-moi chacun de nous aura au moins soit un neveu, une nièce, un fils, un petit-fils qui aura bénéficié de cette formation», estime le chef de projet  au bureau de l’Unesco, Laurent Ndaywel Mbosele.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Sm dit :

    Y’a t il une réduction d’impôts ou de taxes derrière? Je demande ça comme ça! Sait- on jamais!

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