Pour arrondir leurs fins de mois et «subvenir aux besoins de leur famille» comme ils l’ont eux-mêmes fait savoir, 9 individus, tous ressortissants de la province du Haut-Ogooué, se sont lancés dans un commerce d’un autre genre. Dealers de chanvre indien, ils ont été cueillis, le 31 janvier dernier, par les agents de la brigade de gendarmerie de Bongoville, chef-lieu du département de la Djouori-Agnili, avec 9 sacs de ce produit prohibé. 

Les neuf présumés dealers et leur «marchandise» après leur interpellation. © D.R.

 

Neuf présumés dealers, tous de nationalité gabonaise, ont été interpellés, le 31 janvier dernier, à un poste de contrôle de Bongoville, près de la frontière Gabon-Congo. Un sacré coup de filet ayant permis de saisir 9 sacs contenant du chanvre indien et de mettre hors d’état de nuire ces indélicats. 

L’affaire s’est déroulée, selon L’Union de ce 6 février, près de la frontière entre le Gabon et le Congo. Rendus à cette limite entre les deux pays, les 9 présumés trafiquants ont tenté de faire acheminer des sacs de ce produit prohibé sur le territoire national. Histoire d’arrondir les fins de mois et de subvenir aux besoins de leur famille. Mal leur en a pris.

Tentant de contourner le poste de contrôle établi par les agents des forces de l’ordre et de sécurité, notre confrère relate que ces présumés dealers ont voulu déjouer la vigilance en empruntant un sentier dans la broussaille, attenant à l’unité. Sauf qu’ils ne s’attendaient pas à rencontrer, sur cette piste, d’autres agents en patrouille pédestre.

C’est ainsi qu’ils seront cueillis par des officiers de police judiciaire. Interrogés, ils avoueront «faire dans le trafic de chanvre indien pour sortir du chômage et mieux s’occuper de leur famille». Aussi, ils feront savoir qu’ils s’approvisionnent à la frontière et la drogue devait être écoulée notamment à Franceville et les villes environnantes telles que Moanda et Mounana. 

Si le contenu de la «marchandise» n’a pas été évalué, il reste que ces présumés coupables de trafic de chanvre indien ont été présentés, le 2 février dernier, devant le Parquet du tribunal de première instance de Franceville. Ils ont ensuite été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Yéné en attendant le jugement.

 
GR
 

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