Une opération de lutte contre le trafic d’ivoire à Franceville, dans la province du Haut-Ogooué, vient de se solder par la saisie de deux pointes d’éléphants sectionnées en huit morceaux et répartis en deux sacs à dos, conditionnés pour la vente.

Obissa Karl alias Hans Moutou Hite Guillaume Alias Chris interpelés par les agents de la Direction générale des recherches de la gendarmerie et la Direction provinciale des Eaux et Forêts du Haut-Ogooué en flagrant délit de possession et tentative de vente de deux pointes d’ivoire. © ConservationJustice

 

Obissa Karl alias Hans et Moutou Hite Guillaume Alias Chris ont été interpelés le 7 mars à Franceville, par les agents de la Direction générale des recherches de la gendarmerie et la Direction provinciale des Eaux et Forêts du Haut-Ogooué en flagrant délit de possession et tentative de vente de deux pointes d’ivoire.

Ces trafiquants d’ivoire ne démordent pas malgré les multiples interpellations réalisées ici et là ! Ils continuent d’utiliser tous les moyens illégaux pour décimer les éléphants malgré les sensibilisations et les textes juridiques sur la protection des espèces en voie d’extinction. À la suite d’une information vérifiée concernant une transaction d’ivoire d’éléphant, l’équipe mixte, avec l’appui de l’ONG Conservation justice, a déployé un dispositif sur le lieu de la transaction pour mettre la main sur ces deux présumés trafiquants, de nationalité gabonaise et domiciliés à Franceville.

Les pointes d’ivoire sectionnées en morceaux. © ConservationJustice

Actuellement gardés à vue à la direction générale des recherches de Franceville en attente de leur transfert sur Libreville, ces deux indélicats risquent jusqu’à dix ans de prison conformément aux dispositions de l’article 388 du Code pénal.

Ce nouveau cas de criminalité faunique vient confirmer les conclusions du rapport de situation de l’éléphant en Afrique. Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les éléphants d’Afrique restent globalement en danger d’extinction, à l’exception de certaines populations d’éléphants stables comme au Gabon et qu’il faut de toute urgence protéger. Depuis dix ans, l’ONG Conservation Justice contribue à l’application effective de la loi sur la faune et la flore pour une meilleure protection des espèces menacées en général et des éléphants en particulier.

 
GR
 

1 Commentaire

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