Une Gabonaise a été arrêtée en flagrant délit de détention et commercialisation de pointes d’ivoire, le 14 mai à Bifoun, à 160 km au sud-est de Libreville. À 54 ans, la présumée trafiquante risque jusqu’à 10 ans de prison.

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Malgré les mesures gouvernementales et l’action des ONG pour la protection des éléphants, le trafic d’ivoire est toujours en vogue au Gabon. Le 14 mai à Bifoun, à 160 km au sud-est de Libreville, dans le Moyen-Ogooué, une Gabonaise de 54 ans a été arrêtée en flagrant délit de détention et de commercialisation de pointe d’ivoire. Selon l’agence de presse Xinhua citant une source du ministère de la Forêt, le butin de la présumée trafiquante était composé de quatre défenses d’ivoire (dont deux sciés) pesant 45 kg.

Or, l’éléphant fait partie des espèces intégralement protégées par la loi. L’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées sont sévèrement punis. La quinquagénaire a certainement été placée en détention en attendant d’être présentée devant la formation spéciale du Parquet de Libreville pour répondre des faits de détention et tentative de vente d’ivoire qui lui sont reprochés. Conformément à l’article 388 du code pénal, elle risque jusqu’à 10 ans de prison.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. G.MBA dit :

    Les fait reprochés sont  »Détention et tentative de vente d’ivoire »
    c’est tout ?
    Ils ont oublié complicité de meurtre sur un animal préhistorique en voix d’extinction.
    Aucune pitié pour ces gens , faut faire tomber le réseau.

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