Représenté à la 78e Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui se tient jusqu’au 26 septembre prochain à New York, le Gabon, au côté de six autres pays africains, vient de signer le Traité international sur la protection de la haute mer. Ce texte contraignant ouvre «un nouveau chapitre» pour une meilleure protection et gestion des eaux mondiales et pourrait entrer en vigueur dès 2025, au moment de la prochaine Conférence des Nations Unies sur l’océan en France.

Le Traité sur la haute mer ouvre « un nouveau chapitre » pour une meilleure protection et gestion des eaux mondiales. © D.R.

 

Adopté en juin dernier par les États membres de l’ONU, après près de deux décennies d’atermoiements, le Traité international sur la protection de la haute mer vient d’enregistrer la signature du Gabon, au siège des Nations unies. Ce texte sur la biodiversité marine devrait siffler la fin de l’exploitation illicite des fonds marins dont les écosystèmes sont vitaux pour la survie de l’humanité malgré la menace pressante du changement climatique. Un défi pour la mise en œuvre du 14e objectif développement durable (ODD14).

C’est une étape importante que vient de franchir le Traité international sur la protection de la haute mer. Il vient d’être signé officiellement par 75 pays représentés à la 78e Assemblée générale de l’ONU. Parmi les autres pays africains signataires figurent le Maroc, la Tanzanie, la Sierra Leone, le Malawi, le Ghana et la République du Congo. La Chine, l’Australie, les États-Unis d’Amérique, le Chili, le Costa Rica, le Mexique, l’Espagne, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France ont également paraphé le nouveau Traité.

Ce texte prévoit la protection du milieu marin au-delà des frontières ; la lutte contre la pollution chimique et les déchets plastiques en haute mer ; la gestion plus durable des stocks de poissons ; le problème de la hausse des températures des océans et de l’acidification des eaux marines.il entend mieux encadrer la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine dans la haute mer. En effet, les zones ne relevant pas de la juridiction nationale, aussi appelées haute mer ou eaux internationales, sont la partie de la mer située en dehors des zones de souveraineté et des zones économiques exclusives des États côtiers. La haute mer représente plus de 60 % de la surface des océans et près de la moitié de la surface du globe, mais ne dispose aujourd’hui d’aucune protection spécifique.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Ngota dit :

    Que de confusions ! Tantôt on parle de ratification, tantôt de signature, et puis d’entrée en vigueur imaginée… preuve que celui qui rédigé cet article n’a cure des nuances.

    Rien n’empêche aux journalistes gabonais de se spécialiser et de traiter de sujets inhérents à leur spécialité, à l’image de ce qui se fait en Occident. Après, faute de spécialisation, on peut tout simplement recourir aux experts des engagements internationaux disponibles au ministère des affaires étrangères.

    Signature et ratification sont deux concepts dont les finalités ne sont pas toujours les mêmes, notamment dans le cas d’espèce.

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