La création de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF) rend désuète, à bien d’égard, l’agence de régulation des télécommunications (ARTEL).

Cette structure qui devrait sans doute disparaître, fait d’ailleurs l’objet d’un audit dont les premiers constats révèlent une masse salariale hypertrophiée, des faux diplômés aux salaires hors normes. On note par exemple que la masse salariale de la seule antenne de Franceville, qui compte 48 agents avec des techniciennes de surface payées à 307 000 de francs CFA, se chiffre à 32,4 millions de francs CFA par mois pour une recette mensuelle de 3 millions de francs CFA seulement. Selon une bonne source, sur la centaine d’agents que compte l’Artel, seuls une quinzaine est détentrice de diplômes parmi lesquels cinq faux diplômés qui ont déjà été entendus à ce sujet par la gendarmerie mais n’en ont pas moins continué de travailler parce que nommés en conseil des ministres. Clientélisme et ethnocentrisme, quand vous nous tenez…

 
GR
 

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