Censée s’achever courant 2023, la réalisation de la Route économique 2 baptisée Transgabonaise se poursuit avec un niveau d’avancement qui satisfait le ministre des Travaux publics qui s’est rendu sur le chantier cette semaine.

Plus d’un an après le démarrage du chantier de la Transgabonaise, le ministre des Travaux publics juge satisfaisant le niveau d’avancement des travaux (illustration). © D.R.

 

Les travaux liés à la matérialisation du projet de la Transgabonaise se poursuivent 16 mois après leur lancement. Au gouvernement, l’on estime que le niveau d’avancement du chantier est plutôt satisfaisant, alors que l’infrastructure de plus de 800 kilomètres est censée être livrée courant 2023, selon le contrat passé entre l’État gabonais et la Société autoroutière du Gabon (SAG) et Meridiam.

S’étant rendu vendredi 21 janvier sur le chantier, à quelques kilomètres du PK55 où les travaux avaient été lancés en mars 2020, Léon Armel Bounda Balonzi n’a pas caché sa satisfaction.

«Les travaux sont en cours, ils avancent. Il y a beaucoup d’échelons en place, mais les travaux prennent une très belle cadence et nous en sommes satisfaits, d’autant que tous les acteurs de ce projet participent à ce que ledit projet soit un de qualité», s’est exprimé le ministre des Travaux publics chez nos confrères de la télévision Gabon 1ère.

Léon Armel Bounda Balonzi a par ailleurs assure que toutes les normes de construction relatives à un projet comme celui de la Transgabonaise, présenté un des plus importants du second septennat d’Ali Bongo, sont respectées.

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Serge dit :

    C’est juste curieux de constater qu’un ministre des TP, de surcroit Ingénieur, ne fait jamais un point chiffré sur le nombre de kilomètres effectués depuis le lancement de ce chantier…

  2. aze dit :

    Cette route est bricolée …

  3. bilan zero dit :

    démarrée en grande pompe par Brice Laccruche Aliangué en 2019,la transnationale comptabilise déjà 3 ans, pour 600 M de bitumage., il s’agit d’une piste d’éléphant à double sens, avec les grumiers du Lundi au dimanche, sur dérogation de sa majesté, le distingué corrompu.

    si les travaux avancent bien, selon le ministre, il n’ose pas révéler le kilométrage, faute de perdre 2023. wait and see.

  4. Lavue dit :

    Les délais retenu pour la réalisation d’un ouvrage de qualité, aux normes techniques requises sur un tracé de cette longueur, n’est simplement pas possible. Tant que des gens parachutés de nulle part pour pratiquer la politique à l’africaine piloteront ce genre de projet, il ne faut rien en attendre de sérieux. Surtout au BONGOland.
    ces politicards comme BAZONZI doivent se tenir à l’écart et laisser la parole aux ingénieurs locaux ou aux structures techniques nationales qui contrôlent ces projets, s’il en existe bien entendu, car les politicards du PDG font dans la légèreté depuis des années, ils ne sont guère crédibles. Tout ce qu’ils avancent est entaché d’arrières pensées politique à la gabonaise. Qu’ils le sachent, le peuple ne saurait être dupe tout le temps. Les effets d’annonce ne développent pas un pays, encore moins durablement. Cette Transgabonaise qu’on bricole à la va vite, juste pour l’inscrire dans le bilan du septennat du prince handicapé, est un bourbier, un chemin de croix en devenir pour les automobilistes et qu’on reprendra à grand coût quelques années seulement après sa mise en service. Vous le constaterez, qui vivra verra.

  5. Cheriph Angoundou dit :

    Du n’importe quoi cet projet. Pour ma part il fallait déjà traiter où ya des bourbiers. Ils ont lancé le projet pog-lbv. Aujourd’hui le bitume s’arrête seulement à omboué. La Nationale 1 est dans quel état aujourd’hui ? Juste un moyen de détourner de l’argent c’est tout.

  6. bilal dit :

    j’ai honte de mon pays, je suis actuellement au Sénégal, je suis émerveillé des auto routes, des TER, un boom du BTP impulsé par une certaines faciliter accorder dans le foncier, mais aussi à la DIASPORA. J’ai trop honte de mon pays, trop honte c’est grave ! comment est on arrivé à ce point ?

  7. Lavue dit :

    C’est tout le problème quand les cancres arrivent au pouvoir. Un cancre vous ne pouvez pas fondamentalement le changer, lui même ne peut fondamentalement pas changer. Si à cela vous ajoutez l’héritage colonial français qui impose aux dirigeants africains que la France aide à accéder au pouvoir de ne travailler qu’avec les personnes faisant parties des loges maçonniques et autres cercles ésotériques, la messe est dite. Parce que, faut pas se voiler la face, dans ces cercles on recrute de tout, du cancre le plus nul à l’universitaire brillant. Ils sont presque tous soumis à la fraternité de la loge et très souvent à la pensée unique. Si vous rajoutez une couche de pratiques noires occultes, le compte est bon. C’est cela qui explique en très grande partie le retard dans le quel le Gabon patauge.
    Eh oui, qui dit le contraire? Tant que le nombre ces profils dans la gestion des affaires du pays restera élevé, faut rien attendre. Ce sera toujours minable. Le Sénégal et le Gabon c’est le jour et la nuit dans tous les domaines (faut même essayer une comparaison.

    C’est bien dommage.

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