Présentée par la présidente du Sénat comme un projet porteur d’espoir dans le cadre de la relance de l’économie, la Transgabonaise bénéficiera d’un regard particulier de la part des sénateurs qui disent attendre avec impatience sa matérialisation.

Les sénateurs, dont Dr Lucie Milebou-Mboussou, le 1er septembre 2020, à Libreville. © Sénat-Gabon

 

La future route économique baptisée «Transgabonaise», dont Ali Bongo a annoncé la livraison dans trois ans, n’échappera pas aux sénateurs qui entendent veiller à sa matérialisation. À l’occasion de l’ouverture mardi 1er septembre de la 2e session ordinaire de l’année 2020, la présidente du Sénat a prévenu la Première ministre présente à la cérémonie de ce que ses collègues et elle-même porteront un regard particulier sur la conduite de ce projet qu’elle dit «porteur d’espoir pour la relance de notre économie».

«La route, outil indispensable à la relance économique, participe à la cohésion sociale. Cet ouvrage est attendu avec beaucoup d’impatience», a déclaré la patronne du palais Omar Bongo Ondimba.

«Les élus que nous sommes, pouvons vous assurer que nos regards seront fixés sur le gouvernement, pour voir enfin ce projet aboutir. D’autant plus que monsieur le président de la République lui-même a prévu sa réception courant 2023», a martelé Lucie Milebou-Mboussou face aux ministres invités pour la circonstance.

La Transgabonaise qui a fait l’objet, le 24 août à Libreville, de la signature d’un nouvel accord entre le gouvernement et la Société des autoroutes du Gabon (SAG) prévoit la réalisation d’une route 2X2 voies sur l’axe Libreville-Ntoum, le contournement du parc de la Lopé par les localités d’Alembé, Lalara, Koumameyong, Booué et Carrefour Leroy. Son tronçon est d’environ 828 km, reliant Libreville à Franceville.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Lavue dit :

    Ce serait une première en 60 ans, en tous cas les effets d’annonce, les promesses non tenues et la gabegie les Gabonais connaissent . Si seulement les PDGistes pouvaient faire un tour dans les pays voisins moins, notamment un qui se trouve nord de note pays sans le citer, ils comprendront à quoi sert la route. Je sais qu’ils ne sont pas obligés de le faire, le bord der mer de Libreville étant largement suffisant pour rouler avec les gros 4×4 reçus facilement. On peut continuer de rêver. Le sénat en tous cas de constitue pas une menace pour l’exécutif, bien au contraire.

  2. Eniga dit :

    A quoi cela sert ?
    Encore un autre éléphant blanc dont nous sommes familier.
    Une route économique, serait de relier les deux pôles économiques du Gabon:
    Libreville à Port-Gentil.
    Et d’avoir une vision plus large, en reliant Le Cameroun et La Guinée-Equatoriale donc un axe Nord-Sud pour le Gabon et de relier Franceville par le Sud, pour faire de Port-Gentil son débouchée sur la mer.

  3. Dc dit :

    Que du vent… Le contraire m’étonnerait.

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